Le ministère de la Santé s'est dit prêt au dialogue avec les différents syndicats de la santé publique. Selon son chargé de communication, Slim Belkacem, la tutelle ne ménagera aucun effort pour trouver une solution à même de satisfaire le personnel du secteur. « Le ministère réitère sa volonté de faire aboutir le maximum des doléances légitimes de ce secteur », a rappelé le chargé de communication joint, hier, par téléphone. Ce dernier explique également que le travail pour la prise en charge des doléances se poursuit au niveau du ministère, « qui favorise toujours le dialogue avec les partenaires sociaux ». Cette intervention de la tutelle coïncide avec la journée de protestation organisée, mardi, par le Syndicat des praticiens de la santé publique (SNPSP) pour « obliger la tutelle de reprendre le dialogue », selon les propos du Dr. Lyès Merabet, SG du syndicat. Ce dernier a rappelé que la réunion de dimanche dernier, qui s'est tenue au siège du ministère de tutelle en présence des représentants de la fonction publique et de l'inspection du travail, n'a abouti à aucun résultat. « Cela fait plus de deux mois que notre plate-forme de revendications n'a pas été examinée », indique-t-il. Les praticiens revendiquent l'amendement du statut particulier, la révision du régime indemnitaire, l'accès au grade de praticien en chef, la revalorisation des primes de garde et de contagion avec effet rétroactif. De son côté, le syndicat des paramédicaux se prépare à mobiliser près de 100.000 travailleurs pour une grève de trois jours, prévue les 24, 25 et 26 décembre. L'application du plan de carrière, la prime de contagion, la formation et l'accès aux postes supérieurs après un certain nombre d'années d'expérience sont les principales revendications du syndicat.