La ville des mille et une coupoles, El Oued, accueillera, du 3 au 7 février prochain, le Salon international de l'agriculture saharienne. Ce Salon est organisé sous le parrainage du ministère de l'Agriculture et du Développement rural et la Direction de l'agriculture de la wilaya d'El Oued, de concert avec le groupe Faymab, spécialisé dans ce type d'événement. Ce Salon, précise un communiqué de l'organisateur, « est destiné aux professionnels de l'agriculture auxquels il propose un large éventail de produits et opportunités d'affaires, et permet de nouer de nouveaux contacts ». Il constituera un « lieu de rencontres incontournable pour toutes les branches liées au secteur de l'agriculture ». Il intéressera tous les producteurs en relation directe avec la terre ainsi que les autres opérateurs qui s'intéressent au secteur et qui souhaiteraient « faire valoir leur travail ou expérience, ou qui sont à la recherche d'un fournisseur ou d'un partenaire ». Il n'échappe à personne que depuis quelques années, et avec l'appauvrissement des potentialités, des plaines fertiles comme la Mitidja, l'idée est venue de se tourner encore une fois vers le Sud du pays où beaucoup de régions, comme Biskra, Ouargla ou Oued Souf, sont devenues non seulement une source d'approvisionnement par excellence pour les grands marchés du nord du pays mais aussi d'exportation de produits vers les différents marchés internationaux surtout ceux à la recherche de produits bio et de qualité. Et c'est pour cela que la réflexion a été engagée, aussitôt, par les professionnels, sur la manière de mieux cerner les besoins et les potentialités que recèlent ces régions en organisant des salons et des séminaires spécialisés à l'intention des intervenants dans cette nouvelle filière nourricière. Il y a eu tout récemment, la clôture d'un salon spécialisé à Biskra, sur le même thème et qui s'est intéressé depuis sept ans déjà à ce créneau. On sait que la région d'El Oued, par exemple, se distingue aujourd'hui, par la production de produits maraîchers dont une abondante, la pomme de terre. Et l'idée que ces vastes zones en jachère puissent également aider à la résorption de la facture alimentaire par une bonne production de produits stratégiques, dont les céréales, a fait son chemin. Et justement lors d'un séminaire national organisé sur le thème de l'eau dans l'agriculture saharienneen mai 2010à El-Oued, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural avait prédit un bel avenir à l'agriculture saharienne qui connaîtra dans les années à venir, selon lui, « un bond qualitatif au regard des efforts consentis par l'Etat dans ce cadre ».Ce qui est intéressant denoter c'est que le gouvernement avait misé alors sur la mise en exploitation de quelque 300.000 hectares de terres agricoles pour le développement de la céréaliculture.