Le Parti des Travailleurs (PT) a défendu, hier, à l'Assemblée populaire nationale (APN) l'option de l'exploitation des gaz de schiste, prévue par le projet de loi sur les hydrocarbures, actuellement à l'APN. Le porte-parole du groupe parlementaire du PT, Djelloul Djoudi, a estimé, dans son intervention, que l'Algérie, en tant que pays détenteur de grandes réserves de gaz de schiste, devrait exploiter cette richesse pour continuer à financer son économie. « C'est notre droit d'exploiter nos ressources énergétiques pour assurer la pérennité de l'Etat », a-t-il dit. Le gaz de schiste participe à 14% dans le mix énergétique américain, un taux qui sera porté à 45% à l'horizon 2035, souligne M. Djoudi pour expliquer les enjeux entourant cette nouvelle source d'énergie non conventionnelle, qui va prendre de l'ampleur dans le monde. L'Algérie doit s'adapter aux nouvelles mutations de la scène énergétique mondiale et ne pas écouter « la voix des ONG (manipulées) de l'environnement », qui critiquent l'exploitation des gaz de schiste, a-t-il relevé. Le PT a accueilli favorablement l'ensemble des amendements apportés à la loi 05/07 d'avril 2005, notamment ceux liés à l'exercice exclusif par Sonatrach de l'activité transport par canalisations et l'octroi de 51% de participations au groupe public dans chaque projet en partenariat pour le raffinage et la transformation des hydrocarbures. M. Djoudi a rappelé la contribution de son parti dans l'amendement de la loi 05/07 (28 avril 2005), soulignant que l'ordonnance présidentielle de 2006, amendant cette loi, est venue consacrer la souveraineté nationale sur les richesses du pays.