Le président de l'Assemblée nationale française, Claude Bartolone, est attendu à Alger samedi prochain pour une visite de trois jours à l'invitation de son homologue, Mohamed Larbi Ould Khelifa, dans le cadre de la tenue de la première session de travaux de la grande commission interparlementaire France-Algérie. Cette commission est née de la signature du protocole cadre de coopération entre l'Assemblée nationale française et l'Assemblée populaire nationale (APN), le 21 janvier 2007. Outre le suivi des travaux de la grande commission, Claude Bartolone visitera la Casbah et la grande mosquée Djemaâ El Kebir, déposera une gerbe de fleurs au sanctuaire des Martyrs, et visitera le métro et le tramway d'Alger. Le président de l'Assemblée nationale aura également l'occasion de s'entretenir avec des personnalités officielles à Alger. Il faut s'attendre donc à voir la coopération parlementaire renforcée à la faveur notamment de cette commission interparlementaire. Un communiqué de l'APN indique que le président de la Chambre basse aura des discussions avec son homologue français concernant les relations bilatérales, leurs perspectives et les modalités de leur promotion et ce avant d'élargir les entretiens aux délégations des deux pays qui aborderont les questions de partenariat dans le cadre de cette grande commission interparlementaire. Ces entretiens seront suivis par une rencontre entre les présidents des deux groupes d'amitié qui évoqueront deux thèmes : « l'importance de la dimension humaine dans le renforcement des relations algéro-françaises et l'investissement productif en Algérie et le partenariat des petites et moyennes entreprises ». Le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa, avait rappelé, dans l'un de ses discours, que le président français, en visite officielle en Algérie en décembre dernier, avait prononcé un discours devant le parlement algérien comportant, selon lui, « des indices positifs quant à l'avenir des relations algéro-françaises basées sur la coopération et l'échange dans l'intérêt commun des deux parties ». François Hollande avait reconnu, devant le parlement algérien, les « souffrances » que la France coloniale a infligées à notre pays. « Je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système a un nom, la colonisation », avait-t-il déclaré.