Des journées thématiques dédiées aux films jordanien, italien et iranien sont prévues en mars courant et avril prochain à travers différentes salles de répertoire du pays, a-t-on appris à Oran du directeur de la cinémathèque algérienne. Ces manifestations sont programmées du 13 au 15 mars pour le film jordanien, du 19 au 26 mars pour le film italien et au mois d'avril pour le film iranien, a précisé M. Lyès Semiane dans une déclaration à l'APS en marge de la cérémonie de clôture, samedi dernier, du festival « Femmes réalisatrices des deux rives ». L'organisation de ces journées, dans le cadre des échanges cinématographiques avec ces trois pays, a pour objectif de « faire découvrir au public algérien des nouveautés du cinéma universel à travers les projections d'œuvres de production récente », a expliqué M. Semiane. Plusieurs salles de répertoire de différentes villes du pays accueilleront ces rencontres qui seront également marquées par des débats et des ateliers techniques en présence des comédiens et cinéastes dont les films sont à l'affiche, a-t-il indiqué. Le directeur de la cinémathèque algérienne a, en outre, présidé la cérémonie de clôture du festival cinématographique dédié aux « Femmes réalisatrices des deux rives », animé une semaine durant à la salle de répertoire d'Oran. Au total, douze longs métrages étaient à l'affiche de cette manifestation organisée en partenariat avec l'Institut culturel espagnol Cervantès dans l'objectif est de « promouvoir le dialogue et le rapprochement entre les peuples du bassin méditerranéen ». Ce festival qui coïncide avec la célébration de la Journée mondiale de la femme, a été marqué par la participation de la cinéaste algérienne Fatima Belhadj avec son premier long métrage « Mel Watni » dont la projection s'est tenue en présence des comédiens Amal Himeur et Salah Aougrout (Souilah). Des réalisatrices espagnoles ont également fait le déplacement à Oran, à l'instar de Judith Colell, Ana Palacios et Silvia Rey qui se sont félicitées de la tenue de ces rencontres, soulignant qu'elles donnent « davantage de visibilité au travail des femmes cinéastes.