Les services de police ont traité durant l'année 2012, 47 affaires liées à la cybercriminalité ayant entrainé l'arrestation de 48 personnes, dont 4 femmes, « sur preuves scientifiques et matérielles », selon un bilan rendu public, hier. Les auteurs de cette forme de délit sont des personnes âgées de 18 à 50 ans. Selon la même source, l'usurpation d'identité vient en tête des crimes avec 14 affaires traitées, suivies des atteintes au système du traitement automatique des données. Les services de police ont, également, traité huit affaires, suite à des plaintes déposées par des victimes de diffamation sur internet (facebook), deux autres pour diffusion de photos pornographiques sur internet et six autres pour atteinte à la vie privée. Les policiers ont constaté 3 affaires d'escroquerie par mail. Les mêmes services ont eu, également, à traiter 4 affaires pour menace de porter atteinte à une personne. La lutte contre la cybercriminalité constitue l'une des priorités du Commandement de la police. Le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général major Abdelghani Hamel, avait déclaré qu'« il n'existe pas de recette » pour la lutte contre cette forme de criminalité, mais il y a une série de mesures à prendre, notamment la formation des personnels, ainsi que l'initiation et la maîtrise des nouvelles technologies. En ce sens, le directeur de la communication de la DGSN, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, a rappelé, hier, que la police a créé des brigades spécialisées dans la lutte contre la cybercriminalité relevant de la police judiciaire au niveau des 48 wilayas. « Ces brigades ont été renforcées par des spécialistes en la matière », souligne le même responsable.