Accompagnée du chef de département chargé des exportations au ministère de l'Economie turc, Ali Rezaoktay, une délégation d'hommes d'affaires turcs, composée de 13 opérateurs, est en visite d'affaires en Algérie. Objectif : prospecter le marché algérien et conclure des accords de partenariat. Lors d'une réunion be to be organisée, hier, à Alger à l'initiative du ministère de l'Economie turc conjointement avec l'Union des exportateurs des machines et des produits d'électricité d'Istanbul, des pourparlers ont été engagés entre des opérateurs algériens et turcs. « Nous avons cette fois ciblé les secteurs. Cette rencontre a été consacrée aux domaines de l'électricité et de l'électronique. Les opérateurs turcs sont pour la plupart à la recherche d'un partenaire en Algérie pour conquérir de nouveau marché. Il y a parmi eux également ceux qui sont venus proposer leurs produits », a souligné Hasan Aslan, conseiller commercial au niveau de l'ambassade de la République de Turquie en Algérie. Des entreprises algériennes relevant des secteurs public et privé ont été conviées à cette rencontre qui se veut, selon l'ambassadeur turc à Alger, Adnan Kececi, un espace de rencontre visant « la dynamisation des relations bilatérales et la réalisation de projets d'investissement ». Selon Talal Derviche Djazaery, expert au niveau de la même ambassade, la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays est estimée, à la fin de 2012, à 5 milliards de dollars dont 3 milliards de dollars d'exportations algériennes, principalement des produits énergétiques et pétroliers. Les exportations turques vers l'Algérie sont, par contre, diversifiées. « Nous exportons, entre autres, des produits textiles, des voitures, des pièces détachées, des matériaux de construction ainsi que du fer et de l'acier », a indiqué M. Djazaery soulignant au passage que la partie turque ambitionne de doubler ce volume d'échange pour atteindre les 10 milliards de dollars d'ici à 2018. Pour ce qui est des investissements direct étrangers (IDE), la Turquie a investi en Algérie à hauteur de un milliard de dollars. Le chef de département chargé des exportations a fait savoir que les opérateurs turcs s'intéressent notamment à la chimie, à la construction et à l'agroalimentaire. Des projets sont d'ores et déjà en cours de concrétisation, a-t-il noté. Pour ce qui est du de construction de deux usines de textiles, une à Annaba et une autre à Relizane, les pourparlers ne sont pas encore finalisés, a indiqué M. Djazaery informant également que les opérateurs turcs ont soumissionné pour des projets d'installation des lignes électroniques. 200 sociétés turques sont installées en Algérie dont 50 relèvent du domaine de la construction et 150 exercent dans l'import-export.