Une édition qui verra en compétition 31 films dont 17 se disputeront la récompense suprême celle de l'olivier d'or et 9 celle de la jeune section, 3 pour la version doublée en tamazight et quatre autres en hors compétition. Comme le soulignera dans son point de presse le commissaire du festival, Si El Hachimi Assad, « la manifestation de cette année se distingue par plusieurs nouveautés » dont l'organisation inédite, dans le cadre du programme d'animation, d'un cosplay (un concours de déguisements costumés). Mais aussi un marché du film réservé à des entreprises audiovisuelles spécialisées dans diverses domaines de la cinématographie. Comme il y aura aussi cette année trois films d'animation en version doublée en tamazight. Le FNCFA recevra cette année des Amazighs venus d'un autre pays, plus précisément de Siwa (Egypte). Ils seront au rendez-vous avec une forte délégation composée de plusieurs acteurs du champ cinématographique égyptien notamment le cinéaste Hachem Ennahas qui présentera son film « El bir » (le puits), le producteur et réalisateur Daoud Hassan, ainsi que l'Italienne Krestina Bouklini et l'Egyptien Aymen El Djazaoui, coréalisateurs d'un documentaire sur la région de Siwa, et, pour la première fois en Algérie, le directeur du centre cinématographique égyptien, Kamel Abdelaziz ainsi que le chef de la tribu Siwa. Le commissaire au festival a indiqué que la manifestation accueillera pour la première fois des enfants de Bousemghoune dans la wilaya d'El Bayadh pour prendre part aux différents ateliers destinés aux enfants. Un festival qui sera accueilli à travers trois salles de cinéma et de spectacles à savoir la maison de la culture Mouloud-Mammeri où se déroulera aussi l'ouverture, le théâtre régional Kateb-Yacine dont la salle accueillera aussi la cérémonie de clôture et la salle de la cinémathèque de la ville mais aussi au niveau de l'espace privé « Tamaghra » de la nouvelle ville. M. Assad a indiqué que le comité de sélection a eu à visionner 52 films pour n'en retenir que 31 dont la qualité est excellente. S'agissant du financement de ce festival, son commissaire a indiqué que « le financement est un financement institutionnel grâce au ministère de la Culture qui a octroyé une enveloppe de 15 millions DA, de l'ONDA avec 2 millions DA et l'APW de Tizi Ouzou qui a débloqué une subvention de 3 millions DA ». D'ailleurs, Ould Ali, le directeur de la culture a tenu à préciser que « c'est la ministre de la Culture qui a dégagé l'enveloppe pour ce festival ». « Un festival qui pour l'heure mûri », dira encore M. Assad avant de se projeter vers son internationalisation en réponse à une question de Horizons quant à l'absence de films étrangers en compétition et même en hors compétition. Pour lui, « le festival est tenu pour l'heure par un cahier de charges strict mais cela ne l'empêche pas de recevoir en compétition des films réalisés par des Algériens résidant à l'étranger ».