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«Vivre le cinéma des hommes libres»
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 02 - 2013

Placé sous le slogan : «Vivre le cinéma des hommes libres», l'édition 2013 promet une programmation des plus riches. Selon le commissaire du festival, M. Si El Hachemi Assad, cette année, le festival accueillera sa corbeille d'espérance : les douze années de l'arbre du 7e Art chargé des fruits des images des amazighs (Hommes libres) et des géographies humaines cosmopolites.
«Douze ans, l'âge de l'accomplissement mais aussi celui de la renaissance et aujourd'hui, preuve en est donnée que le Festival du film amazigh illustre de manière probante la soif de grand nombre de spectateurs qui s'identifient à une langue et à une culture trop longtemps niée alors qu'elle représente l'une des branches du socle de la nation algérienne et de toute l'Afrique du Nord. La douzième édition du festival du film amazigh a su enraciner un des événements cinématographiques dans le paysage des manifestations algériennes malgré les difficultés inhérentes à toute entreprise. La longévité que l'on peut qualifier d'exceptionnelle, nous la devons à la volonté et à l'engagement de tous ceux qui ont conscience que seule l'éducation permet à la jeunesse de donner du sens à la vie et les conduit sur la voie de la tolérance et de l'ouverture mais, nous la devons aussi au soutien indéfectible du ministère de la Culture». Et de préciser que réaliser «notre festival annuel, malgré la faible production cinématographique en langue amazighe est un pari sur l'avenir, car nous sommes convaincus qu'il donne confiance aux futurs cinéastes en herbe et redonne estime à notre culture, ainsi qu'une confrontation avec d'autres cinématographies est l'un des garants du respect de l'autre et de la convivialité. Bien entendu, la vocation du festival est également celle d'être un espace de formation et d'éducation à l'image s'adressant aux enfants et aux jeunes réalisateurs et d'initier une résidence d'écriture». Ainsi, à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, les organisateurs souhaitent engager un débat. Ce dernier s'attellera à faire l'inventaire du cinéma algérien avec ses évolutions et ses freins afin justement d'établir des objectifs pour donner sa place légitime au 7e Art dans notre pays. La cuvée 2013 sera visible au niveau de quatre sites. La maison de la culture Mouloud-Mammeri abritera le Panorama ainsi que les conférences du colloque avec pour la cérémonie de clôture la représentation d'une pièce au théâtre régional Kateb-Yacine. Il est important de souligner qu'une grande nouveauté est à signaler, celle de l'installation, avec le soutien de l'ONDA, d'un marché du film au niveau des chapiteaux du terrain Matico où 19 stands seront mis à la disposition de diverses boîtes audiovisuelles, distributeurs de film ainsi qu'aux institutions cinématographiques. Le public pourra aller à la découverte des berbères, originaires d'Egypte. La délégation en question est composée de plusieurs acteurs, à l'image du journaliste, réalisateur et producteur Daoud Hassen, le cinéaste Hachem Ennahas. Celui-ci présentera son film El Bir (Le puits), l'Italienne Krestina Bouklini et l'Egyptien Aymen El Djazaoui, coréalisateurs d'un documentaire sur la région berbérophone de Siwa. Il est à noter que sera présent pour la première fois en Algérie, le directeur du Centre cinématographique égyptien, Kamel Abdelaziz. Dans le registre, des films hors compétition, le tout nouveau festival français de Troyes du court sera présent lors de ce festival avec une section qui comportera un focus sur les écrivains de référence Aimé Césaire et Frantz Fanon. Un autre temps fort à retenir, celui des projections en plein air, fruit d'une caravane qui sillonnera plusieurs communes et villages de la wilaya. Un autre volet novateur est à signaler, celui de l'entrée en compétition officielle de films doublés en berbère. Le festival brillera également par un tout nouveau concours. L'objectif visé est de donner une opportunité aux jeunes de faire valoir leurs talents dans les déguisements, les costumes, le mouvement du corps, l'expression du visage... Plusieurs démonstrations seront au programme avec le lancement d'un concours destinés aux jeunes en partenariat avec Z. Link (maison d'édition spécialisée dans le manga installée à Alger).

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