L'entreprise qui mènera l'opération a été installée hier. Comme première action, elle récupérera le lixiviat. Il s'agit d'une fermeture avec le même procédé suivi dans la fermeture du site d'Oued Smar, comportant la consistance des travaux, entre autres, le remplissage du 4e casier actuellement en cours d'exploitation, la création d'une voie périphérique, la réalisation de 59 puits mixtes d'extraction des biogaz lixiviats, l'aménagement du site avec voie de circulation ainsi que son verdissement et sa transformation en une aire de plaisance. L'exécution de l'opération a été confiée à un groupement d'entreprises algéro-espagnol pour une durée de réalisation de 20 mois. « D'ici l'été prochain, les habitants de la localité ainsi que ceux de Baba Hassen vont pouvoir, après dix années de calvaire, ouvrir leurs fenêtres et respirer l'air frais », a promis le ministre. Il ajoutera que d'ici 20 mois, il y aura, à la place, un parc urbain rattaché au parc des Grands Vents qui sera ouvert prochainement. Benyounès n'a pas caché son mécontentement vis-à-vis de l'entreprise chargée de la gestion du centre. Il lui impute l'entière responsabilité de l'état du site, qualifié de véritable « catastrophe écologique ». Il a rappelé que l'Algérie ne dispose pas de professionnels capables de gérer ce type de centres. C'est pourquoi, il sera question, désormais, de faire appel aux entreprises étrangères pour prendre en charge ce volet. Le ministre annoncera également l'ouverture prochaine de trois CET. Il s'agit du centre de Hamici, à Douaouda, de Corso, à Boumerdès ainsi que celui de Reghaïa. Comme il est question de doter sous peu la capitale d'un grand incinérateur.