L'annonce se fera dimanche prochain lors de la visite du ministre qui assistera au lancement du chantier. Cette fois-ci sera la bonne, semble dire les instances du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville qui ont fait part hier de la fermeture de la décharge de Ouled Fayet prévue pour dimanche prochain. Amara Benyounes, ministre en charge de ce secteur, prévoit même un déplacement sur les lieux pour assister au lancement du chantier qui devrait s'étaler sur 20 mois. Selon un communiqué parvenu hier à notre rédaction, les travaux d'exécution ont été confiés à un groupement algéro-espagnol retenu suite à l'appel d'offres national et international lancé il y a quelques mois. Il s'agit, en fait, d'une fermeture progressive avec le même procédé qui a été suivi dans la fermeture du site d'Oued Smar comportant ainsi la consistance des travaux suivants : le remplissage et saturation progressive du 4e casier actuellement en cours d'exploitation, la fermeture ré-excavation et reprofilage des casiers n°01, 02, 03, 05 et la stabilisation et confortement des talus des casiers n°03, 04, 05. Il est prévu, également, la création d'une voie périphérique avec requalification de la clôture du site, la réalisation de 59 puits mixtes d'extraction des biogaz lixiviats, le raccordement des 59 puits à deux stations de traitement des lixiviats et des biogaz, l'aménagement du site avec voie de circulation et le verdissement du site et sa transformation en une aire de plaisance. L'exécution des travaux est confiée à un groupement algéro-espagnol, et ce, pour une durée de 20 mois, selon des sources proches du ministère qui précisent que “le site s'étend sur 42 hectares, collecte les déchets de 39 communes et devrait être délocalisé sur de nouveaux sites sis à Staoueli et Hamiçi". Amara Benyounes avait déjà assuré, pour sa part, que “ces deux sites ne seront opérationnels que s'il y aura garantie d'une gestion professionnelle pour ne pas répéter le même scenario de Ouled Fayet. Il s'agit de régler le problème et non se contenter de le transférer". N S