« L'itinéraire que nous avons essayé de tracer est une initiative prise pour revivre quelques étapes marquantes de la diplomatie algérienne qui, rappelons-le, a été le produit de la lutte de libération nationale, avant d'accompagner l'effort nationale de reconstruction », a déclaré M. Medelci lors de la cérémonie d'ouverture en présence de membres du corps diplomatique accrédité à Alger, de ministres en exercice et d'anciens responsables. Selon Medelci, le choix du 18 mars pour l'organisation de cette exposition « n'est pas fortuit ». Cette date, a-t-il expliqué, coïncide avec la signature des accords d'Evian « qui ont scellé, dans la négociation, ce que la Révolution de novembre a réalisé comme sacrifice suprême ». « Cette exposition n'a pas pour vocation, et encore moins l'ambition, de dresser un bilan exhaustif de toutes les réalisations de la diplomatie algérienne », a précisé le ministre avant de s'étaler sur le rôle de l'Algérie dans le règlement de certains conflits et situations de crise à travers le monde, sur les principes sur lesquels est fondée la diplomatie algérienne. Comme le soutien aux causes justes et au droit des peuples à l'autodétermination, le refus d'ingérence dans les affaires internes des pays, le respect de souveraineté, de l'unité et de l'intégrité territoriale et son combat pour des relations internationales plus équitables. Marquée par des photos archives notamment mais aussi par des vidéos et de documents, cette louable initiative est patronnée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, « qui poursuit sa haute contribution dans la définition et la conduite de la politique extérieure de la nation ». M. Medelci a rendu hommage à tous « les collègues morts dans l'accomplissement de leur devoir ». Selon lui, « modèles d'abnégation et d'engagement sans limite envers la patrie, ils demeurent une source d'inspiration pour toutes les générations de diplomates qui serviront notre pays ».