Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) réunit, aujourd'hui, son bureau national. L'ordre du jour : débattre le projet de révision du statut particulier, indique son président, le Dr Lyes Merabet. « La situation n'a pas changé. Rien n'a été fait à ce jour quant à l'application des instructions du Premier ministre, M. Sellal », regrette-t-il, en rappelant que le syndicat s'est réuni avec le directeur du cabinet du Premier ministère, le 31 janvier dernier, en présence de deux conseillers. « On nous a informés que le premier ministre a ordonné à la tutelle la prise en charge de nos revendications, notamment, l'amendement du décret exécutif du 24 novembre 2009 portant statut particulier du praticien généraliste de la santé publique, et l'application de l'article 19 du statut particulier, permettant l'accès automatique au grade de principal », précise le Dr Merabet. Mais, depuis, rien n'a été concrétisé sur le terrain. « Le dossier est toujours au niveau de la Fonction publique depuis 2011. Le ministre nous a proposé l'installation d'une commission technique, mais on a refusé, car ce serait un retour à la case départ », a souligné Merabet. Face à cette situation, les membres du bureau du SNPSP vont étudier toutes les voies à même de faire aboutir leurs revendications y compris le déclenchement d'une grève. Le SNPSP revendique, notamment l'accès au grade de praticien en chef pour les praticiens médicaux généralistes ayant 15 années d'ancienneté au 31 décembre 2010, et l'accès au titre de docteur en médecine dentaire et en pharmacie, pour l'ensemble des chirurgiens dentistes et pharmaciens en exercice, ainsi que la promulgation du régime indemnitaire général, l'octroi de la prime de garde et de l'indemnité de risque de contagion.