L'institut Pasteur vient de se doter de trois appareils de détection de médicaments contrefaits, a indiqué jeudi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès. Conçus aux Etats Unis, ces appareils de pointe disponibles uniquement en Algérie et en Afrique du sud, “devraient permettre aux cadres de l'Institut de détecter facilement les faux médicaments”, a précisé M. Ould Abbes lors d'une visite de travail et d'inspection à l'institut Pasteur de Dely Brahim. Alors que les pays du Sud dont l'Algérie constituent une cible en matière de médicament contrefaits, l'institut Pasteur vient de se doter de ces appareils d'un montant de 220 millions DA, a fait remarquer le ministre. Il a rappelé à cette occasion que l'Algérie avait signalé, par le biais de l'institut Pasteur, certains médicaments contrefaits qui ont été retirés définitivement du marché. “Pour lutter contre la pénurie, les médicaments seront désormais commercialisés dans un délai ne dépassant pas les trois mois”, a souligné le ministre rappelant que l'Etat s'est engagé à assurer la disponibilité de tous “les médicaments dont le citoyen a besoin”. Il a annoncé à l'occasion “la création en automne prochain de l'agence nationale des médicaments”.