Javier Lazaro Estrata Francisco, le directeur général adjoint pour l'Europe et l'Afrique de l'entreprise FFC Construction ( Fomento de Construcciones y Contratas), en charge, avec le groupe ETRHB Haddad, de la réalisation du nouveau stade de Tizi Ouzou était, ce mercredi, à Tizi Ouzou où il a rencontré le wali, Abdelkader Bouazghi, et le DJS, Abderrahmane Iltache. En effet, le DGA a été dépêché d'Espagne par la maison-mère après les menaces de résiliation du contrat par le maître de l'oeuvre qui en avait assez des promesses non honorées par ce groupe dans la réalisation du stade, qui avance au ralenti. Selon des sources proches du dossier, il a promis de livrer le stade principal dans les délais requis (avril 2014). Quant aux différentes dépendances de ce projet, elles suivront progressivement. Pour ce faire, il a été convenu de changer carrément l'équipe dirigeante actuellement sur le terrain, mais aussi de renforcer le chantier en moyens humains. Il faut dire que la maison-mère, qui a été aussi frappée par la récession que vit l'Espagne, et reprise par deux soeurs russes, Esther et Alicia Koplowizt, milliardaires, pesant chacune 3,5 milliards de dollars, ne voudrait pas perdre la face dans ce projet, elle qui espère bien acquérir d'autres marchés en Algérie après ce stade et la ligne ferroviaire Tlemcen - Maghnia (66 Km) pour 1, 23 milliard d'euros. C'est d'ailleurs en catastrophe que Lazaro Estrada a été dépêché à Tizi Ouzou par son patron pour justement reprendre en main les choses afin que le stade soit livré dans les délais. Il est à noter que le taux d'avancement des travaux du stade est, pour l'heure, estimé à un peu plus de 10%. Ce qui est insuffisant pour un stade qui devait être livré au cours de cette année 2013. Il faut dire aussi qu'un conflit interne au sein du groupement d'entreprises avait quelque peu déteint sur la cadence de la réalisation. Cette fois-ci, tout porte à croire que toutes les situations conflictuelles entre les deux entreprises avaient même pénalisé les travailleurs qui n'avaient pas perçu à temps leur salaire. Enfin, il est à noter qu'un rendez-vous a été fixé pour la mi-mai à ce DGA pour un premier bilan de sa reprise en main du projet. Si, à cette date, les travaux seraient au même stade, le maître de l'oeuvre appliquera à la lettre les dispositions contractuelles et mettra à exécution sa mise en demeure avant de prononcer la résiliation du contrat aux tords exclusif de la société espagnole. Deux situations que le FFC voudrait à tout prix éviter.