Le coup d'envoi de l'opération de livraison des ordres de versement de 10% pour les souscripteurs au programme AADL 2001 et 2002 sera donné, aujourd'hui à Alger, a annoncé, hier, le directeur général de l'AADL, Lyès Benidir en marge du salon Batimatec qu'abrite la Safex. Ainsi, 500 souscripteurs seront reçus chaque semaine au siège de l'OPGI de Bir Mourad Raïs. Sur les 32.102 dossiers de souscripteurs 2001 et 2002 actualisés par l'AADL jusqu'à jeudi dernier, plus de 20.000 dossiers sont passés par le fichier national. Ce fichier fait ressortir que près de 1.200 personnes ont déjà bénéficié d'une aide financière de l'Etat pour l'acquisition ou la construction d'un logement ou possèdent un bien à usage d'habitation ou un terrain à bâtir. « Nous déposerons plainte contre les personnes qui ont fait de fausses déclarations », a précisé le DG de l'AADL. L'opération d'étude des dossiers se poursuivra dans le temps et dans les autres wilayas du pays, a expliqué M. Benidir au ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, au cours de l'inauguration du salon. Ce dernier a, d'ailleurs, annoncé que les dossiers du logement promotionnel public (LPP) et de la formule location-vente AADL feront l'objet d'une réunion prochaine avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Le directeur de l'AADL a précisé que l'opération d'actualisation des demandes devrait prendre fin, au maximum, le 30 mai pour les souscripteurs de 2001 et le 15 juin pour ceux de 2002. Une fois cette opération clôturée, l'AADL passera à l'étude des nouvelles demandes de logement. M. Benidir a annoncé également que sur le programme de 60.000 unités destinées à la wilaya d'Alger, un lot de 27.000 sera lancé en chantier dans quinze jours avec un délai de réalisation fixé entre 28 et 30 mois. « Toutes les entreprises vont démarrer dans 15 jours », a-t-il affirmé, soulignant au ministre que les terrains dégagés se trouvent essentiellement dans le pôle ouest d'Alger, entre autres à Ouled Fayet, Aïn Malha, Semrouni et Djenan Safir. Le reste du programme sera lancé au fur et à mesure que la wilaya dégage de nouvelles assiettes foncières. A la question de connaître, par ailleurs, le nombre de souscripteurs qui n'ont pas répondu aux convocations, il a avancé un taux oscillant entre 30 et 35%. Pour ce qui est des prix, le ministre a répondu aux contestataires qui ont déploré la revue à la hausse, soulignant tout simplement qu'il ne s'agit pas d'une réévaluation mais d'un prix actualisé. « Le coût de réalisation en 2001 était de 185 à 190 millions de centimes alors qu'aujourd'hui, il dépasse les 300 millions, selon le lieu », a-t-il dit, avant d'ajouter qu'il est possible d'introduire des échéanciers pour permettre aux souscripteurs de verser en trois ou quatre fois.