Dans le cadre de la relance de la formule location-vente décidée par les pouvoirs publics, la direction générale de l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL) informe les souscripteurs aux programmes location-vente 2001 et 2002 qui n'ont pas payé la première tranche de 10% qu'ils seront convoqués sur rendez-vous en fonction de l'ordre chronologique de dépôt de leurs dossiers initiaux à partir du 14 de ce mois, a indiqué l'AADL avant-hier, dans un communiqué publié sur son site internet. «Les citoyens concernés par cette opération devront se présenter à leur rendez-vous munis d'une déclaration sur l'honneur qu'ils n'ont pas bénéficié depuis la date de dépôt de leur demande d'un logement, d'un certificat de résidence, un acte de naissance n°12, un extrait d'acte de mariage pour les mariés, datant tous de moins d'un mois, ainsi que d'une fiche de paie récente», a ajouté la même source, avant de préciser que l'AADL insiste sur le respect des dates de rendez-vous fixées pour assurer une bonne réception et un bon déroulement de l'opération». Toujours selon le communiqué, «la souscription au nouveau programme location-vente ne sera ouverte qu'après achèvement de l'opération d'actualisation des anciens dossiers». Lyes Benidir, directeur général de l'agence, avait déclaré récemment à la presse : «On est en train de rassembler tous les moyens matériels et administratifs afin de recevoir les citoyens, qui seront reçus au niveau du siège central de notre agence à Saïd-Hamdine, à Alger». En outre, «tous les projets seront lancés avant 2014», a-t-il précisé. En effet, «le traitement des dossiers ne fera aucune distinction de sexe, mais les deux conjoints ne pourront bénéficier que d'un seul logement», a-t-il ajouté. Il y a lieu de rappeler que la moyenne de réception des demandeurs de logement est de 200 à 300 personnes par jour, selon le même responsable, qui a souligné que le nombre de souscripteurs au programme AADL entre 2001 et 2005 dont la demande est éligible et non satisfaite est de plus de 142 000 souscripteurs. Selon M. Benidir, «le nombre de souscripteurs qui seront convoqués sera certainement inférieur, car beaucoup d'entre eux ont bénéficié d'une aide de l'Etat pour acquérir un logement». Toutefois, «la nouvelle liste actualisée éliminera également les demandes des fraudeurs qui ont falsifié leur certificat de résidence», a poursuivi le DG de l'AADL, soulignant qu'«une enquête préliminaire sur trois communes à Alger a fait ressortir 5534 fraudeurs qui seront présentés à la justice». Concernant les modalités d'acquisition de logements AADL, M. Benidir a affirmé que «l'agence maintenait les mêmes conditions du premier programme, mais avec plus de flexibilité dans le traitement des anciens dossiers». Cependant, les employés partis à la retraite durant les dix dernières années seront toujours maintenus au programme, alors que les souscripteurs dont le salaire a augmenté durant la même période à plus de 108 000 dinars seront transférés vers le programme de Logements publics promotionnels (LPP). Quant aux souscripteurs décédés, les héritiers doivent désigner un seul bénéficiaire qui sera en mesure d'assumer les charges mensuelles. Dans ce contexte, l'AADL n'acceptera aucun désistement d'un bénéficiaire au profit d'un tiers. Il est à noter que le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, avait évoqué la possibilité de réaliser plus que les 150 000 unités prévues, pour peu que des assiettes foncières soient dégagées. D'après lui, le prix du logement AADL sera revu à la hausse et avoisinerait 3,5 millions de dinars.