La députée du PT, Nadia Chouitem, est revenue, dans sa question adressée à la ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Souad Bendjaballah, sur la violence contre les femmes, qui, estime-t-elle, a pris de l'ampleur. La ministre a fait remarquer dans sa réponse que la législation algérienne n'est pas contradictoire avec les spécificités de la société et que la prise en charge de la question de la femme est liée à la sauvegarde de la société. Elle souligne également la mise en place d'une stratégie nationale de lutte contre le phénomène et qui vise, de surcroît, la promotion de la femme. Entre autres actions entreprises par le gouvernement, Mme Bendjaballah note la lutte contre l'analphabétisme chez les femmes, la scolarisation des filles dans les zones enclavées et l'octroi de microcrédit à la femme rurale. Elle cite également le dispositif de l'Agence de développement social (ADS), qui a pour principal objectif l'insertion sociale de la femme et l'ouverture de deux centres d'accueil pour femmes victimes de pratiques diverses, l'un à Tipasa et l'autre à Mostaganem. En somme, la ministre affirme que « la promotion de la femme est l'affaire de tous, pas seulement du département de la Solidarité ».