Le gouvernement n�est pas absent, assure la ministre de la Solidarit� nationale et de la Famille face � l�aggravation des agressions sur les enfants. Ch�rif Bennaceur � Tipasa (Le Soir) - �Le gouvernement n�est pas absent. Le gouvernement travaille�, a d�clar� Mme Souad Bendjaballah qui a ouvert, hier au complexe le Grand Bleu, Chenoua, � Tipasa, les travaux d�une rencontre de deux jours des cadres de son secteur. Invit�e � s�exprimer sur l�augmentation des enl�vements, agressions sexuelles et meurtres perp�tr�s contre les enfants et les mesures idoines, la ministre de la Solidarit� s�est, certes, refus�e � toute appr�ciation anticip�e avant la cl�ture de cette rencontre nationale. N�anmoins, Mme Bendjaballah a laiss� entendre que le gouvernement ne compte pas rester inerte, dans le contexte o� l�opinion publique s�interroge sur la gestion de ce ph�nom�ne. Un ph�nom�ne qui ressurgit avec davantage d�acuit�, n�cessitant une dynamique globale, transversale dans la mesure o� c�est toute la soci�t� qui est concern�e. Et dans le contexte o� les diverses structures et institutions en charge de la protection de la famille, et partant de la jeunesse, d�ploient des efforts qualifi�s d�appr�ciables dans ce domaine en coordination, avance-t-on, avec d�autres structures concern�es (justice, services de s�curit�). Il s�agit notamment de la lutte contre le travail des enfants, l�appui socio- psychologique, mat�riel et financier aux familles d�munies et aux cat�gories sociales les plus vuln�rables. A ce propos, la directrice de la protection et de la promotion de la famille au minist�re de la Solidarit� nationale, Mme Benaouda, a relev�, en marge de la rencontre, les efforts poursuivis en mati�re de sensibilisation et de prise en charge des familles d�munies et en situation de vuln�rabilit�. Et ce notamment au niveau des 48 directions de l�action sociale et de la solidarit� (DASS), des centres d�accueil et des cellules de proximit� et de solidarit�, � caract�re multidisciplinaire, ainsi que par le biais du Service d�observation et d��ducation en milieu ouvert (SOEMO) ou du poste de m�diateur social en cours de d�ploiement, mis en place. �Notre soci�t� a �volu�. Elle prend davantage conscience et participe plus activement�, rel�ve cette responsable qui rappelle que l�arsenal juridique r�gissant la protection et la promotion de la famille existe. �La situation de la famille s�est am�lior�e�, dira Mme Benaouda qui pr�cise, n�anmoins, que les questions li�es � la jeunesse en difficult� rel�vent d�une autre direction minist�rielle. La directrice de la protection et de la promotion de la famille a insist� sur les efforts d�velopp�s en mati�re d�accompagnement psychologique, �conomique et familial des personnes en difficult� et plac�es. �Nous �uvrons � la reconstitution des liens, de la communication au sein des familles�, rel�ve cette directrice qui, dira-t-elle, �aspire � r�gler davantage de conflits interfamiliaux, � encourager le retour aux valeurs au sein des familles�. C. B. Une cellule de veille sociale en cas de catastrophes L�Agence de d�veloppement social (ADS), sous l��gide du minist�re de la Solidarit� nationale et de la Famille prend les devants en mati�re de gestion des catastrophes naturelles et situations d�urgences. Selon le directeur g�n�ral de l�ADS, Mohamed Fouad Rachedi, une cellule de veille sociale et d�alerte rapide a �t� impuls�e, en vue d�une meilleure interactivit� et prise en charge des cat�gories sociales vuln�rables en cas de catastrophes. Et ce, dans le contexte o� l�ADS engage, dans le cadre d�une feuille de route, une dynamique de modernisation notamment logistique et mat�rielle, d�assainissement des programmes sociaux et de normalisation des proc�dures.