Sollicité par des journalistes sur le retard accusé dans la désignation d'un mufti de la République, servant de référence aux Algériens dans les questions religieuses, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah, a déclaré que « la création de ce poste relève des seules prérogatives du président de la République ». Il a invité les citoyens à se rapprocher des imams algériens ou des conseils scientifiques implantés dans chaque wilaya pour des éclaircissements sur les questions religieuses (fetwas) « au lieu de recourir aux prêches étrangers véhiculés par des chaînes satellitaires », observe-t-il.