Vous avez déclaré que le hadj de cette année sera pénible et difficile. En quoi consiste cette difficulté surtout qu'il y a une diminution du nombre de pèlerins ? Le hadj 2013 sera difficile par rapport aux années précédentes. Des milliers de pèlerins algériens sont attendus pour accomplir le cinquième pilier de l'Islam. La difficulté est dans les résidences d'hébergement qui sont distantes d'au moins un kilomètre de la grande mosquée de La Mecque. Cet éloignement exige un bon encadrement et une surveillance accrue. Il faut savoir que plus de 1.250 hôtels ont été démolis par les autorités saoudiennes dans le cadre des travaux d'extension. Aujourd'hui même, on vient de me communiquer une liste de 800 de nos pèlerins atteints de différentes maladies. Il y a des femmes enceintes, des personnes âgées souffrant de diabète, d'insuffisance rénale. Des cas qui nécessitent une dialyse. Nous sommes en face de personnes qui nécessitent une prise en charge totale. Qu'en est-il de la prise en charge des risques du coronavirus ? Il n'y a aucun risque. La campagne de vaccination a été lancée. Le dossier du futur hadji compte un carnet de vaccination obligatoire pour la demande de visa déposée au niveau des services consulaires de l'ambassade d'Arabie saoudite. Nous avons également décidé de distribuer des masques gratuitement à tous nos hadjis comme mesure préventive. Vous avez déclaré que vous allez éviter les erreurs du passé. Faites-vous allusion aux défaillances de l'année dernière ? Pour nous, le hadj 2012 a été une réussite, c'est la saison la plus réussie. Nous avons recensé 28 800 hadjis dont 40% de femmes. L'année dernière, nous avons enregistré 43 décès dont 13 émigrés. Une commission de suivi sera installée pour évaluer l'organisation de l'opération jusqu'à la fin et le retour de nos pèlerins.