Cinquante-trois pays d'Afrique devront participer aux travaux de cette rencontre régionale africaine, qui se déroulera du 10 au 12 septembre. En sus de ces pays, des observateurs ainsi que des organisations internationales et régionales y participeront, a indiqué, hier, la Direction générale de la sûreté nationale. Les objectifs majeurs de cette réunion sont de « définir les tendances et les caractéristiques de la criminalité en Afrique », a souligné la DGSN. Il s'agit aussi d'établir des priorités au regard des formes de criminalité régionale et d'établir des informations en temps réel et de façon fréquente. Parmi les buts tracés, la DGSN cite le développement et l'échange d'informations dans la région africaine. Les participants vont veiller, en outre, à promouvoir le profil Interpol à l'intérieur de la région afin d'œuvrer à la conclusion d'accords avec des organisations de police régionales et d'autres partenaires éventuels. Face aux défis majeurs que constituent, au niveau mondial, la diversification et l'internationalisation de la criminalité, Interpol a appelé à l'élaboration et la mise en œuvre des plans d'action régionaux. « Cette initiative devait permettre de prendre en compte les priorités de chaque région en matière de coopération policière et de formations spécialisées, en vue d'élaborer des projets communs axés sur la lutte contre la criminalité organisée ». En application de cette recommandation, la sous-direction Afrique a élaboré des plans d'action pour le continent : l'élargissement de l'accès au système de communication I-24/7 et aux services Interpol au-delà des Bureaux centraux nationaux (BCN), la formation des personnels des BCN et la fourniture aux BCN ainsi qu'aux structures régionales et nationales ayant des missions de police d'un appui opérationnel continu, notamment dans les domaines de criminalité transnationale. La mission de la conférence régionale africaine, instituée en 1962, consiste à apporter un soutien aux activités de lutte contre la criminalité menées sur le continent africain en fournissant au quotidien des services opérationnels et administratifs de qualité. Elle permet aux chefs de police et aux structures de coopération policière de la région de débattre des problèmes concrets relatifs à la criminalité et de définir de nouvelles orientations de l'action policière en Afrique, en fonction des priorités qu'ils auront exprimées.