Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, a estimé, hier, que le choix du vote pour élire les nouveaux députés, qui représenteront le parti aux instances de l'APN, signifie la fin des conflits au sein du groupe parlementaire. « Il n'y a pas de problème au FLN, ni au sein du groupe parlementaire ni entre les députés de notre formation politique », a-t-il affirmé lors de son allocution prononcée, hier, avant de donner le coup d'envoi de l'opération de vote qui s'est déroulée au siège de l'APN. Amar Saïdani faisait allusion aux divisions qu'a connues le groupe parlementaire du FLN après l'affichage de la liste des députés choisis par Abderrahmane Belayat, le coordinateur du parti. Le secrétaire général du FLN a mis fin à la crise suscitée après l'installation du bureau de l'APN et des différentes structures. « J'étais président de l'Assemblée nationale et je n'ai jamais procédé à la désignation de députés », a-t-il rappelé. « Vous êtes tous égaux », a-t-il déclaré à l'adresse des députés, présents en masse dans la salle de conférences où s'est déroulée l'opération de vote. « Je ne soutiens personne sauf ceux que vous allez élire », a-t-il affirmé. M. Saïdani a ensuite procédé à l'installation de la commission de supervision de l'opération, composée de sept députés et dirigée par Tahar Tatah, fonctionnaire à l'Assemblée. « C'est pour assurer la neutralité de l'opération », a-t-il dit. Tahar Khaoua, qui sera maintenu à la tête du groupe parlementaire du FLN, a fait la lecture du règlement de l'opération. Le groupe parlementaire du FLN est composé de 211 députés et le nombre de sièges à pourvoir est 27 postes dont cinq vice-présidents de l'APN, huit présidents de commission, sept vice-présidents de commission et sept rapporteurs. L'annonce du choix du vote a permis à 80 députés de présenter leur candidature dont 26 aux postes de membre du bureau de l'APN, 30 pour les présidents de commission, 14 pour les vice-présidents de commission et 10 pour les rapporteurs. Tous les membres du bureau de l'APN ayant siégé lors de la première année de la législature en cours ont exprimé leur désir d'être maintenus dans leur poste, à l'exception de Azzedine Boutaleb qui s'est retiré. L'opération, qui s'est déroulée dans un climat serein, a été marquée par la participation d'un grand nombre de femmes. Sur les cinq postes du bureau de l'APN, elles pourraient en décrocher deux.