La conférence régionale africaine d'Interpol a été ouverte, hier, au Centre des conventions de la wilaya d'Oran, en présence de la présidente d'Interpol, Mireille Ballestrazzi, du secrétaire général d'Interpol, Ronald K. Noble, du vice-président chargé de l'Afrique, Mohamed Amadou et du directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général major Abdelghani Hamel. Le DGSN a longuement plaidé pour le renforcement de la coopération sécuritaire pour une lutte efficace contre les différents crimes, car le continent africain reste confronté aujourd'hui à de multiples menaces que représentent le terrorisme et sa connexion avec le crime transnational organisé, tels le trafic de stupéfiants, d'armes et de véhicules volés, la contrebande, la corruption, le blanchiment d'argent, la cybercriminalité. « Ces phénomènes sont devenus une menace pour la sécurité et la stabilité des sociétés dans le monde », a affirmé le DGSN. En effet, l'analyse de la situation sécuritaire en Afrique « appelle de manière pressante à la conjugaison des efforts à travers une perception commune de ces défis, une définition des objectifs et la mise à niveau des capacités de lutte ». Le général major a, par ailleurs, estimé que le plan de lutte doit porter essentiellement sur la prévention et l'anticipation « afin de réduire les vulnérabilités, endiguer les risques et se préparer face aux menaces ». Un autre point important a été évoqué par le DGSN, celui de la formation du personnel. Il a fait savoir que son institution a placé la formation comme « axe prioritaire dans sa stratégie de développement et de modernisation ». Dans le sillage, il a cité le recours aux technologies modernes et au déploiement des structures de police de proximité.