Le président de l'Union africaine de karaté-do, Mohamed-Tahar Mesbahi, a fait savoir, hier, que sa préoccupation reste l'amélioration du niveau continental, ajoutant que la relation entre l'Algérie et l'Union internationale s'est beaucoup améliorée. « Cela nous a permis d'avoir un quota de six arbitres au lieu de trois, sur intervention du président de l'instance internationale, Antonio Espinoza. Cela n'aurait pas été possible sans les efforts que nous avons fournis qui ont également permis l'intégration de compétences au sein de l'Union internationale de karaté-do. L'Algérie est revenue en force », a-t-il fait savoir au forum d'El Moudjahid, auquel étaient présents le président de la Fédération algérienne, Khider Aït-Brahim, et du président de la zone 1 d'Afrique et membre de l'exécutif de l'Union africaine, Yacine Arab. Interrogé sur l'intégration du karaté-do comme sport olympique dès les Jeux de 2016, Mesbahi estime que le plus important est son mandat à la tête de l'UFAK, soulignant qu'il a fait de son mieux pour que le karaté devienne une discipline olympique. « A mon arrivée, j'ai constaté que l'Union africaine avait besoin d'être restructurée. Ma mission consiste non seulement à développer la discipline, mais aussi à faire mon devoir envers mon pays », dira-t-il. Revenant sur l'incident qui a eu lieu au championnat d'Afrique 2013 en Tunisie et qui a privé Hadj Saïd Kamilia d'une médaille d'or, l'invité du forum s'est dit surpris par l'erreur de l'arbitrage. « Je m'attendais à un 5-0 en faveur de Kamilia. Au niveau de l'instance africaine, nous étudions la mise en place d'un système de sanctions pour diminuer de telles erreurs. Concernant la relation avec les Marocains, il n'y a pas eu de perturbation, et ce, en dépit du comportement d'un membre de la délégation marocaine », indique-t-il. Pour sa part, Arab Yacine a signalé que les championnats d'Afrique furent aussi une réussite en matière d'arbitrage, puisque « 43 Algériens ont réussi leur passage de grade ». Khider Aït-Brahim a, quant à lui, estimé que le karaté-do algérien est entre de bonnes mains, précisant qu'il a désigné des techniciens de niveau. « Je n'ai pas procédé à des changements pour changer. J'ai gardé le directeur technique national, Tarek Maïza. Ces encadreurs font un bon travail avec les athlètes. Le championnat du monde de kata-kumité prévu en 2014 en Allemagne est notre principal objectif. Au niveau national, nous avons mis en place plusieurs pôles de développement avec une ligue dans chaque wilaya », fera-t-il savoir.