Pendant une semaine, le Palais de la culture abritera la 10e édition de Med-IT, salon professionnel dédié aux nouvelles technologies, traditionnellement parrainé par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Il s'agira, à coup sûr, d'une belle opportunité pour relancer le débat sur le rôle et la place des nouvelles technologies dans la dynamique de l'économie numérique qui se met en place graduellement. Le riche programme ainsi que les profils des experts annoncés pour l'animation de ce cycle augurent de débats à la hauteur des préoccupations actuelles relatives à l'usage des nouvelles technologies, notamment dans les domaines économiques et de l'entreprise. Pour être au diapason des questions de l'heure, les organisateurs consacreront un bon espace aux questions de la cybercriminalité sur lesquelles, les spécialistes, entreprises, Etats et la communauté internationale n'ont pas encore trouvé de mode opératoire pertinent même si pour l'entreprise, les procédés et supports de protection font partie des outils vitaux, particulièrement avec le développement des systèmes de stockage en cloud, véritable catalyseur du processus de dématérialisation de l'industrie des données. Une seconde grande thématique est annoncée sur la gouvernance des données, une problématique pour l'entreprise certes mais aussi pour les pouvoirs publics appelés à décliner une vision du management des données, notamment publiques, dans le cadre de l'amélioration des relations entre les services publics et les usagers. Les enjeux et les limites du développement du commerce électronique en Algérie seront aussi au menu de ces débats. Sur le site des organisateurs, on peut lire qu'en Algérie, il y a « 5 millions d'internautes et ce chiffre devrait connaître une très forte croissance dans les années à venir, amenant à une réelle démocratisation de l'économie numérique » et que, par ailleurs, selon « les prévisions des experts, l'Algérie comptera plus de 4.000 sites e-commerce actifs et très actifs en 2017 ». Sur la base de quoi, il sera question de s'étaler sur ces freins qui empêchent encore le citoyen algérien de faire des courses à l'aide d'une souris, comme cela se pratique y compris dans des pays à caractéristiques similaires au nôtre. En dehors du contenu de ces conférences, et du nombre supposé, probablement important, de visiteurs qu'il drainera, ce genre de rencontre constitue surtout une belle opportunité de voire éclore une nouvelle génération de managers algériens, jeunes, diplômés et rompus aux problématiques du management par des nouvelles technologies ainsi que de leur gestion, capable de porter les perspectives d'une généralisation rapide, maîtrisée et pertinente des nouvelles technologies, dans différents secteurs d'activité, avec pour unique finalité d'améliorer le quotidien du citoyen algérien.