Photo : Slimene S.A. Le mois de Ramadhan a été choisi, pour la 4e année consécutive par la Fédération nationale des donneurs de sang (FNDS) pour lancer une opération de collecte auprès des fidèles au niveau des différentes mosquées du territoire national. Le sang, ce liquide précieux aux malades hospitalisés, aux thalassémiques, aux accidentés de la route et aux femmes en couche, se fait rare en période des congés et du mois de Ramadhan. La transfusion sanguine, comme le confirme le président de la Fédération, Kaddour Gherbi, «n'est pas en contradiction avec le jeûne et ne peut en aucun cas porter préjudice au jeûneur d'où le lancement de cette opération en collaboration avec le ministère des Affaires religieuses pour faciliter le don». Pour M. Gherbi, «le but de cette action est de procurer, durant cette période où le donneur est réticent, du sang en quantités suffisantes nécessaires à la préparation des trois composants vitaux, à savoir les plaquettes ou concentrés plaquettaires dont la durée de conservation ne peut dépasser cinq jours et qu'on ne peut donc pas stocker en réserve pour les utiliser le moment voulu, le plasma et le concentré érythrocytaire communément appelé concentré de globules rouges», a-t-il précisé. Tout en saluant l'adhésion en nombre des fidèles à cet appel, le président de la Fédération souhaite que cet élan soit continuel. «Il est préférable d'accorder un don deux fois par an, ceci nous permet de mieux gérer le stock et de répondre à chaque besoin car notre souci est d'arriver à bannir le don familial», précise M. Gherbi. Pour ce qui de la sécurité du donneur, «elle est assurée puisque le matériel est à usage unique en plus du profit que tire le donneur de cet acte en bénéficiant d'un bilan gratuit». Pour l'opération de collecte, les 15 clinomobiles de la Fédération sont mobilisées en plus de celles de l'Agence nationale de don du sang et ce, jusqu'à la veille de l'Aïd.