Les spécialistes de l'Institut national de criminologie et de la criminalistique (INCC) de la Gendarmerie nationale de Bouchaoui viennent de clore l'enquête sur l'incendie qui a ravagé, en août dernier, un entrepôt de produits cosmétiques et deux unités de fabrication de chaises en plastique et de savon à Chéraga. Le dossier a été remis au chef de compagnie de la GN de Chéraga et « les résultats seront communiqués à l'opinion publique très prochainement », a fait savoir le directeur de la direction de la criminalistique de l'INCC, le colonel Sid Ahmed Bouramana. L'enquête technique a été confiée à des experts en génie civil criminalistique, en électricité et en incendie de l'INCC. « Des techniciens de la scène du crime de la cellule scientifique relevant du département incendies et explosions de l'INCC s'étaient déplacés sur les lieux du sinistre pour des prélèvements afin de déterminer les causes de l'incendie », rappelle l'officier supérieur. L'enquête a touché plusieurs volets. Des experts de la GN ont travaillé également sur la légalité de l'activité et le respect des normes de sécurité y compris l'autorisation d'exploitation en coordination avec la direction de la protection civile d'Alger chargée de l'étude sur plan et la validation conformément à la réglementation en matière de sécurité contre l'incendie et la panique. Les premières investigations des services spécialisés ont fait ressortir que parmi les causes de ces incendies, le non-respect des normes de sécurité, entre autres, l'absence de réseau de lutte contre le feu, à savoir le poteau d'incendie, le robinet d'incendie armé (RIA), la bâche à eau et l'extincteur automatique (sprinkler).