Avec ses cinq fidèles musiciens, Abdelkader Chaou effectue une tournée à travers les villes du territoire national et hors de nos frontières. Ce cheikh, parmi les plus anciens est un conservateur des valeurs classiques du châabi. Le mois de Ramadhan, avec le retour en force des traditions, constitue pour lui une opportunité d'affirmer davantage cet art. Avec son orchestre composé de Benadji Rafik, banjo, Guendouz Hamid, violon, Belaid Flici, tar ainsi que de Agad Brahim, derbouka et de Moussaoui Mohamed, Abdelkader sillonne l'Algérie pendant ce mois. A l'ouest du pays avec des récitals à Mascara, Mostaganem, Relizane, Ain Defla. Khemis Miliana. A l'est à Skikda. Et bien sûr au centre, dans la capitale où il est vivement sollicité, étant donné sa notoriété, par les organisateurs de spectacles, publics et privés. Son calendrier de récitals y est bien chargé. Il est pratiquement dans toutes les salles d'Alger. Pendant ce mois, il ne manque pas d'effectuer une tournée, de quelques jours hors de nos frontières. Il se rend ainsi au Canada, interrompant momentanément ses récitals en Algérie, invité par l'association, le Petit Maghreb que préside Belkacem Noufi. C'est pour Abdelkader Chaou sa noble contribution d'apporter la présence et la chaleur de nos traditions, pendant ce mois, à ceux qui sont loin du pays et qui lui sont tellement attachés. Abdelkader en plus de ses récitals en public, manifeste la volonté de perpétuer cet art musical populaire qu'est le chaâbi, émanation de l'identité et de la personnalité de l'Algérien. Il marque cette volonté par un remarquable enregistrement en signe et en hommage à la préservation du patrimoine culturel. Soutenu par le ministère de la Culture, Abdelkader Chaou réalise un précieux coffret de douze CD où sont reprises les pièces phares du chaâbi.