L'affaire de la vente de l'usine de Michelin au groupe Cevital continue de faire couler de l'encre. Interrogé sur la décision du gouvernement d'exercer le droit de préemption sur l'usine de pneumatiques Michelin d'Alger, le ministre du Développement de l'industrie et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, a expliqué que l'Algérie a exercé son droit de préemption dans cette affaire pour deux raisons. « Cette transaction menace la disparition de l'activité industrielle et le prix de cession est très insuffisant et même sous-évalué », a-t-il signalé, hier, en marge d'un forum économique algéro-italien. Le ministre a rappelé qu'il est rare que l'Algérie ait recours à cette procédure. Il dira que le droit de préemption s'exerce sur le vendeur et non pas sur l'acheteur. Et d'expliquer : « Nous n'avons aucun problème avec le groupe privé Cevital mais nous avons un problème avec les modalités de cette transaction. »