Arezki Tesbia est musicien. Il gratte les cordes de la guitare depuis sa prime enfance. Issu d'une famille mélomane, c'est naturellement qu'il se familiarise avec les différents instruments musicaux, la percussion notamment. « La musique m'habite depuis toujours, parce que mon entourage, ma famille, m'ont beaucoup aidé à découvrir les secrets de la musique. Mon frère, qui a étudié la musique à l'Institut de musique d'Alger, m'a aidé à apprendre le solfège, alors que j'étais encore écolier », a-t-il rappelé. Le musicien se souvient qu'il était émerveillé lorsque, enfant, il voyait, dans son village natal, de jeunes garçons partir à la forêt, mandoline et derbouka en bandoulière. « Cela m'a souvent impressionné. C'est pour cette raison qu'à peine âgé de quinze ans, j'ai pris la décision de faire des études de musique. J'ai rejoint l'Institut de musique d'Alger et le conservatoire ». Une nouvelle étape commence. Après quatre années d'études de percussion, de solfège, de piano, d'harmonie et d'histoire de musique, le musicien entame une carrière professionnelle et joue avec l'orchestre du Gouvernorat du Grand Alger. Arezki affirme devoir sa découverte à Abdelkader Bouazara, directeur de l'Orchestre symphonique national algérien, qui lui déclare un jour qu'il fera une carrière exceptionnelle de musicien. « Il m'a permis de collaborer avec l'orchestre en question que dirige Rachid Saouli » confie-t-il encore. Arezki Tesbia participe au concours d'entrée à l'Orchestre symphonique national. Obtenu haut la main, il est admis comme percussionniste. Pour parfaire ses connaissances musicales, il se rend dans plusieurs pays européens où il apprend de nouvelles techniques qui lui ont permis de s'exprimer avec une rare aisance artistique. Le musicien a poursuivi des études au conservatoire de Turin et celui d'Alessandria, en Italie, où il a joué avec un nombre important d'orchestres de renommée internationale. Il a aussi pris part aux différents stages qui se sont déroulés dans des villes françaises, en plus de sa participation aux nombreux spectacles organisés en Europe. Arezki Tesbia affirme que la musique lui a permis de connaître des musiciens de renom et de s'ouvrir à l'autre. « J'ai eu l'honneur de jouer dans des salles de spectacle prestigieuses sous la baguette de chefs d'orchestre mondialement connus, tels que Hikataro Yazaki, Nayer Nagui, Amine Kouider et Ignacio Garcia Vidal », a-t-il soutenu. Actuellement, il enseigne la percussion à l'Institut régional de musique d'Alger et est également principal percussionniste de l'Orchestre symphonique national.