Le réalisateur algérien Djilali Beskri et son équipe ont remporté le prix du « Best Picture » à l'Afrowood Film Festival 2013 à Copenhague, Danemark. Ce prix leur a été remis pour le remarquable travail d'innovation dans le domaine artistique et culturel du cinéma d'animation. A cette cérémonie étaient présents Tania Kersey, la directrice exécutive du célèbre Hollywood Back film, festival qui regroupe chaque année les plus grands films et stars de la black diaspora américaine, Obi Emelonye, le cinéaste nigérian le plus en vue de sa génération avec son récent film, « The Mirror Boy », le Sénégalais Ishmeal Sarr avec son dernier film « Once Up on a Time in Sahel » et l'autre Nigérian, Ruke Amata, avec son nouveau film « Shamful Deceit ». Ce dernier était accompagné de la célèbre Fatima Jabbe et de l'éblouissante Gambienne Marie Gomez. Les derniers films « Darrell Roodt » de Winnie Mandela et « Unspoken » de Sunny King ont été projetés. Les organisateurs ont l'ambition de faire de cette première édition un lieu de ralliement de grandes personnalités, un lieu culturel incontournable du cinéma africain en Europe. Dans le cadre des échanges culturels et développements, les organisateurs ont convié Djilali Beskri pour un séjour plus long que les autres invités, afin de rencontrer certaines institutions danoises comme la CKU, département de culture et développement du foreign affairs du Danemark. Cet organisme avait apprécié le projet du développement de l'industrie des arts créatifs initié par Djilali Beskri à travers le projet « Papa Nzenu conte l'Afrique » et la qualité artistique du travail ainsi que le temps d'exécution qui lui est alloué. « J'étais émerveillé par la gentillesse spontanée et l'humilité des Danois », indique Djilali Beskri, qui ajoute ce nouveau prix à celui d'ASIFA 2012 déclare : « Ce prix n'est pas seulement le mien, il est surtout celui de toute mon équipe. L'animation est un travail d'équipe, il y a ceux qui pensent, ceux qui créent, ceux qui s'appliquent et ceux qui veillent au bon déroulement de cette manifestation ». « Un prix en animation ne peut être que collectif », ajoute-t-il. « Je suis fier que ce projet devienne international et participe concrètement au développement de l'industrie des arts créatifs en Afrique », confie-t-il. Il ne cache pas sa fierté d'être invité à Hollywood Back Film Festival et au 30e anniversaire du festival d'Hiroshima (Japon) pour montrer la création artistique algérienne et africaine.