L'actualité nationale de ces derniers jours a été riche en événements traitant de l'introduction de la téléphonie 3G. Cette technologie servira certainement à booster de nombreux secteurs d'activité tout comme elle offrira aux citoyens un accès plus aisé et probablement plus enrichissant par la force des contenus qui ne cesseront pas de se développer avec le haut débit. On retiendra ce petit couac qui sera, à coup sûr, vite résorbé par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications sollicitée par l'opérateur public Mobilis. Ce dernier se plaint de pratiques de son concurrent Ooredoo qu'il estime non conformes aux prescriptions des cahiers des charges signés par les opérateurs, notamment en matière de vente et de numérotation. Ce petit fait est à mettre en perspective pour noter que cette nouvelle technologie est déjà dans les mœurs de nos entreprises qui se battent pour leurs parts de marché, avec comme seul régulateur, la concurrence sur le marché. En espérant que cela induise une plus-value pour le citoyen usager. Autre fait à noter, cette initiative parlementaire qui a vu l'enceinte de l'Assemblée populaire nationale abriter une rencontre pour débattre de la 3G en Algérie et de ses impacts sur l'économie et le citoyen algériens. Les informations fournies à l'occasion de cette journée, notamment sur les niveaux de pénétration des technologies haut débit en Algérie, indiquent l'ampleur des efforts consentis par les pouvoirs publics pour généraliser l'usage de l'accès à Internet, notamment dans les centres de savoir et de culture. Selon l'APS, le président de l'APN a rappelé à l'occasion que les pouvoirs publics ont « consacré deux milliards de dollars à l'investissement dans la téléphonie de troisième génération et les projets de fibre optique à haut débit pour les cinq prochaines années ». Les acteurs présents ont également souligné le chemin qui reste à réaliser pour hisser l'Algérie au rang des pays « qui comptent » en matière de nouvelles technologies. La présence de la ministre du secteur aura ainsi servi à mettre en exergue les chantiers à mettre en œuvre en matière de haut débit filaire, d'amélioration des offres de contenus et plus généralement de conditions de mise en œuvre d'une véritable économie numérique nationale. Tout cela devra aider le pays à se doter de cadres nécessaires à la maîtrise des nouvelles technologies pour l'avènement d'une économie numérique, que le président de l'APN, M. Ould Khelifa, a souhaité voir s'instaurer « parallèlement à l'édification de la société du savoir ».