En arrachant le nul (2-2) samedi soir à Radès face à l'Espérance de Tunis, l'ESS disposait encore d'une mince chance d'accrocher une place dans le dernier carré de la Ligue des champions africaine. Cependant, les derniers espoirs Ententistes se sont envolés hier après-midi lorsque le TP Mazembe s'était imposé (2-1) face au FC Dynamos dans l'autre rencontre du groupe A. Ainsi donc, l'exploit tant attendu par les fans d'El Kahla n'a pas eu lieu. Les deux buts inscrits par Youcef Ghazali en début et en fin de rencontre n'ont finalement pas suffi au bonheur des Sétifiens, en quête de succès en terre tunisoise pour espérer poursuivre leur aventure dans cette compétition. Pourtant, tout avait bien commencé pour les gars des Hauts-Plateaux après l'ouverture du score de Ghazali dès la 3' mais le repli défensif inexpliqué des Belkaid et consorts allait s'avérer contre-productif dans la mesure où il permit aux Sang et Or tunisois de reprendre le contrôle des débats. Il faut dire aussi que la bande à Solinas aura fait samedi soir les frais d'un mauvais arbitrage qui a sapé le moral de ses joueurs lors de cette rencontre par ses décisions intempestives. «Le point faible du football africain reste l'arbitrage. Il n'y avait qu'à voir l'arbitrage du referee sénégalais lors du match face à l'EST. Ce dernier nous a privés d'un penalty flagrant, sans compter les nombreux coups francs gratuits qu'il a accordés à l'équipe adverse», a fait remarquer le technicien italien qui a néanmoins reconnu que ses joueurs manquaient encore de préparation physique, technique et tactique. Cela dit, les gars des Hauts-Plateaux ne doivent en aucun cas rougir de cette élimination au vu notamment de ce qu'ils ont montré à Radès. Disons-le sans ambages, au vu de son parcours dans cette phase de poules, Sétif avait les moyens de faire nettement mieux car le fait de ramener des nuls de Tunis et de Lubumbashi face au tenant du titre, le TP Mazembe n'est pas une mince affaire. Il va sans dire que dans le camp sétifien, le temps est aux regrets. «C'est clair qu'on pouvait mieux faire. En tout cas, je reste convaincu qu'on avait largement les moyens de passer en demi-finales», affirme d'ailleurs le boss ententiste, Abdelhakim Serrar avant d'ajouter : «On commence déjà à regretter la défaite concédée lors de la première journée à Sétif face à l'EST. Si on avait gagné ce jour-là, je crois que le discours aurait été tout autre. Bref, je reste satisfait du nul arraché par mon équipe à Radès. Certes, la victoire était impérative pour nous mais que voulez-vous, c'est la loi du football. L'essentiel c'est qu'on n'a pas perdu non plus. De toute manière, cette participation nous servira de leçon pour la prochaine édition où nous ferons tout pour aller jusqu'au bout».