La Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle (CNSEL) du 17 avril 2014 a procédé, jeudi dernier, à l'installation des treize sous-commissions locales au niveau de la wilaya d'Alger lors d'une cérémonie organisée au siège de la Commission au Palais des Nations. Son président, Lachemi Brahmi, a annoncé dans son intervention que l'installation des autres sous-commissions dans le reste des wilayas se fera à partir de demain dimanche avant que « l'opération ne prenne fin mercredi prochain ». Au-delà de cette cérémonie d'installation, l'allocution du président de la CNSEL se veut avant tout une feuille de route pour les magistrats tout au long de ce processus électoral. Des orientations mais surtout des engagements ont été pris par la Commission pour un scrutin « libre » et « transparent ». En effet, M. Brahmi a mis en avant la nécessité pour les magistrats membres de la CNSEL de participer « activement » et « sereinement » à l'ancrage des principes de la démocratie et à la consolidation des fondements de l'Etat de droit. Pour ce faire, trois principes, dira-t-il, doivent guider les magistrats dans l'accomplissement de leur mission : neutralité, présence et suivi. « Il faut faire preuve de neutralité et d'indépendance et être présent au niveau de toutes les circonscriptions électorales y compris celles où doivent voter les membres de notre communauté établie à l'étranger », insiste-t-il non sans souligner que les lois régissant l'action de la CNSEL l'habilitent à assurer la supervision de l'élection présidentielle et à mettre fin à tout dépassement susceptible d'entamer la crédibilité et la transparence du processus électoral. « Dans leur supervision du déroulement du processus électoral, les magistrats membres de la CNSEL sont, essentiellement, habilités à s'assurer de la conformité de ce processus aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral et aux textes d'application y afférents », a-t-il précisé. Aux magistrats, M. Brahmi a également rappelé que la supervision de l'élection répond au souci de « réunir les garanties offertes aux candidats et aux partis, en commençant par faciliter la présence de leurs représentants au niveau des centres et bureaux de vote jusqu'à la remise des procès-verbaux des résultats ». Comme il n'a pas manqué d'appeler les magistrats à travailler en étroite collaboration avec la Commission nationale indépendante de surveillance des élections afin de couronner de succès cet événement « majeur » et « historique ». Il a rassuré que tous les moyens, notamment logistiques, ont été mis à la disposition de la Commission pour lui facilité la tâche. En plus de la Commission centrale, la CNSEL est dotée de 73 sous-commissions locales, dont 69 à l'intérieur du pays et 4 à l'étranger (Paris, Marseille, Tunis et Washington).