Le journaliste Amar Chekar a annoncé, hier, à Alger, sa candidature à la présidentielle du 17 avril 2014, affirmant que le rétablissement de la paix sociale et de la confiance entre le peuple et le pouvoir est sa priorité. S'exprimant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation de son programme électoral, le journaliste, qui exerce au quotidien « L'Expression », a relevé que la stabilité du pays, l'instauration de la paix sociale, l'unité du peuple algérien et le développement de la culture de la paix et de la fraternité dans la société algérienne étaient ses priorités dans la mise en œuvre de son programme, s'il serait élu chef d'Etat, soulignant, à cet égard, le rôle important que pourrait jouer l'élite intellectuelle. Amar Chekar, qui est en phase de collecte des signatures lui permettant la validité de son dossier par le Conseil constitutionnel, a longuement défendu les « acquis démocratiques » en Algérie, non sans déplorer leur concrétisation sur le terrain, estimant que « l'Algérie est un pays victime et otage des clans qui ne cherchent que leurs intérêts personnels ». Plaidant pour l'officialisation de la langue tamazight, il a proposé, par ailleurs, un « changement pacifique, juste et transparent » dans lequel, a-t-il dit, « chacun doit assumer ses responsabilités à tous les niveaux hiérarchiques de l'Etat ».