Après la fin du championnat du monde de judo qui s'est déroulé au Japon, l'heure est au bilan de la participation algérienne. Pour ce faire, nous avons contacté Nacer Ouarab, directeur technique national, qui a donné les raisons du fiasco de l'équipe nationale filles et garçons. « Il ne faut pas se vexer par rapport à ces résultats. Il s'agit de l'une des deux compétitions les plus prestigieuses au monde. Pour la première fois dans l'histoire du judo mondial, la fédération internationale a permis à tous les pays d'engager deux athlètes par catégorie. Ce qui a eu pour effet d'élever le niveau. Pour nos judokas, il y a les blessures qui les ont freinés avant la manifestation. En sus de l'état de la dernière étape de préparation. La phase précompétitive coïncidait avec le mois de ramadan. Ce qui n'était pas facile pour eux, surtout que nous avons décidé de les regrouper en cette période. En outre, le tirage a opposé dès les premiers tours nos éléments à des champions du monde », a-t-il déclaré. Sur les six athlètes qui ont pris part à cet événement, les espoirs reposaient sur Amar Benyekhlef (-90 kilos) et Soraya Haddad (-52 kilos), les médaillés d'argent et de bronze aux JO 2008 qui n'ont pas dépassé le cap du second tour. Concernant ces deux derniers, notre interlocuteur dira : « Benyekhlef reste un grand champion. Mais, il n'a pas encore retrouvé sa forme affichée à Pékin en 2008. Pour Haddad, il ne faut pas oublier qu'elle est restée plus d'un an et demi loin des tatamis. Elle est en train de reprendre progressivement». Maintenant que le mondial est fini, le judo algérien aura d'autres rendez-vous pour récolter des points afin de se qualifier aux JO 2012 de Londres. Ouarab soulignera qu'il y a beaucoup de challenges pour se rattraper. « Il y a encore des occasions pour la qualification aux jeux Olympiques 2012. Nous aurons les championnats continentaux et les tournois internationaux. La prochaine échéance sera à Dubaï en novembre. Nous restons optimistes et confiants quant à une bonne réaction de nos judokas ».