En marge de la signature d'une convention de jumelage entre l'EHS de chirurgie-cardiaque de Draâ Ben Khedda et l'EHS de chirurgie cardiaque Mohamed-Abderrahamni d'Alger, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a tenu à mettre un terme à la polémique relative au gel de l'activité complémentaire des praticiens du secteur public dans les structures sanitaires privées. En effet, pour lui, le malade doit être dignement pris en charge et non perçu comme une planche à billets. « Le privé est un élément complémentaire et essentiel au public et à la santé nationale. Mais il y a des règles sur lesquelles je veille », dira le ministre. Sur ce sujet, il a précisé avoir tenu plusieurs réunions avec les propriétaires des cliniques privées pour leur expliquer le « bien-fondé » de sa démarche. Pour le ministre, il est vrai que des réticences sont rencontrées çà et là, mais « nous ne ferons pas machine arrière ». « Notre démarche et notre vision de la gestion de la santé dans le pays ont fait que de nombreux spécialistes qui exercent actuellement à l'étranger ont émis le vœu de rentrer au pays tant le climat que nous avons instauré leur est favorable », a-t-il affirmé. Concernant le problème du manque de radiologues dans les structures publiques, le ministre dira que 2.200 spécialistes, parmi lesquels des radiologues, sont en attente d'affectation et « Tizi Ouzou aura son quota ». Il a aussi annoncé l'affectation de trois autres hôpitaux de 60 lits à Timizart, Bouzeguène et Sidi Ali Moussa (Maâtkas).