Des centaines de personnes, dont des proches, des amis, des personnalités politiques et associatives ont accompagné, hier, à Paris, à sa dernière demeure, l'historien Jean-Luc Einaudi, décédé le 22 mars dernier à l'âge de 62 ans des suites d'une longue maladie, a-t-on constaté. Devant le crématorium du cimetière du Père-Lachaise, sa fille Elsa et sa veuve Christine recevaient, en pleurs, les condoléances de ceux qui ont eu (ou pas) à côtoyer le militant infatigable pour la vérité sur les massacres de centaines d'Algériens le 17 octobre 1961 à Paris. Dans la foule compacte, l'on pouvait notamment remarquer la présence de l'ambassadeur d'Algérie en France, Amar Bendjemaâ, de chefs de poste consulaire algérien en Ile-de-France, l'éditeur Nils Anderson, le co-fondateur de Médiapart, Edwy Plenel, des historiens et universitaires à l'image de René Galissot et Gilles Manceron, ainsi que des représentants du mouvement associatif ayant surtout œuvré pour la mémoire de la guerre d'Algérie.