Reda Zeguili a renouvelé, hier, son contrat comme sélectionneur du sept national masculin. C'est ce que nous avons appris du concerné qui a tenu, dans un entretien téléphonique, à remercier la fédération algérienne de handball, à sa tête son président Saïd Bouamra pour sa confiance. « Je considère le handball et la fédération comme ma deuxième famille. Pour moi, Bouamra est plus qu'un président de fédération. J'entretiens avec lui une excellente relation. C'est un homme compétent qui a toujours tenu sa parole. J'ai signé avec plaisir ce nouveau contrat qui me permettra de continuer le travail entamé avant la coupe d'Afrique 2014 que nous avons remportée, après 18 ans d'attente », nous a-t-il déclaré. Zeguili a indiqué que la qualification au second tour du mondial 2015 prévu au Qatar est un objectif principal. « En notre qualité de champions d'Afrique, nous devons passer à un palier supérieur. Nous avons les moyens et les qualités pour passer le cap du premier tour du prochain championnat du monde. L'équipe nationale a un état d'esprit digne de celui des guerriers. En trois mois de travail, j'ai eu à apprécier le dévouement et l'engagement de tous mes capés pour honorer l'Algérie. De tels vertus constituent un précieux atout qu'on trouve rarement chez d'autres sélections », dit-il. Interrogé sur le dernier stage effectué à Ljubljana en Slovénie, notre interlocuteur a estimé que le regroupement a été bénéfique sur tous les plans. « C'était une occasion pour reprendre le contact avec nos joueurs. Nous avons joué trois matches amicaux. J'ai saisi l'occasion de tester plusieurs jeunes, dont des ex-juniors. L'ambiance était similaire à celle des regroupements qui ont précédé la dernière CAN », souligne-t-il. Interrogé sur ses soucis, Zeguili a évoqué la difficulté de regrouper les joueurs évoluant en France, vu la période limitée à un mois par la fédération internationale de handball (IHF). « C'est un vrai casse-tête. L'IHF doit revoir ce système. La libération des internationaux pour leurs équipes nationales doit être revue. Nous sommes à chaque fois obligés d'effectuer des stages avec les locaux seulement. L'indisponibilité des professionnels chamboule notre travail », soutient-il.