Une étude « complémentaire » destinée à déterminer les caractéristiques géotechniques du sol a été lancée en vue de la construction du futur barrage d'Oued Djedra, à Souk Ahras, a-t-on appris, hier, du directeur-adjoint du projet, Mohamed Araâr. « Ce sont les résultats de cette étude, et leur exploitation, qui conditionneront l'ensemble des plans de réalisation en 38 mois de cet ouvrage d'une capacité prévue de 35,25 millions m3 », a déclaré le même responsable. Prévu sur un site distant de 2,5 km de la ville de Souk Ahras, ce barrage, dont la mise en service atténuera la pression sur l'ouvrage d'Aïn Dalia, est appelé à fournir annuellement 12 millions m3 pour l'alimentation en eau potable du chef-lieu de wilaya et alentour et 2 millions m3 pour les besoins de la zone industrielle. La réalisation de cet ouvrage de 425 m de long, dont la digue aura une hauteur de 60 m, a été confiée au groupe public Cosider et à une entreprise nationale privée. Son étude et son suivi technique sont assurés par un bureau d'étude algéro-serbe. Les services de la wilaya ont rappelé que Souk Ahras a bénéficié dernièrement de deux barrages à Oued Laghnem (43 millions m3) et à Oued Mellègue (150 millions m3). Le premier alimentera cinq communes frontalières et irriguera 2.000 hectares tandis que le second devra approvisionner le futur complexe de phosphate de la commune d'Oued Kebrit ainsi que la commune d'El Ouenza, dans la wilaya voisine de Tébessa. La wilaya de Souk Ahras, qui dispose actuellement de deux barrages (Aïn Dalia et Oued Charef), en comptera cinq d'ici à 2017, ce qui permettra de porter à 165 litres par jour et par habitant le volume moyen fourni à la population, au lieu de 120 litres actuellement, selon la même source