Vingt-sept affaires d'homicide volontaire et de coups et blessures entraînant la mort ont été élucidées en mars par les Brigades de recherches et d'investigation (BRI), a indiqué, hier, un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Les experts en criminalistique ont traité 19 cas d'homicide dont 15 élucidés grâce aux analyses ADN et au prélèvement d'empreintes sur les scènes de crime, selon le communiqué qui précise que les investigations ont permis d'arrêter 39 individus, lesquels ont été présentés devant le parquet. S'agissant des affaires de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, le communiqué fait état de 12 affaires durant la même période et dont le traitement a permis d'arrêter 27 individus qui ont été présentés devant les instances judiciaires compétentes. Pour sa part, le responsable de la communication et des relations publiques à la DGSN, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, a indiqué que « les analyses ADN et le prélèvement d'empreintes sur les scènes de crime ont permis d'identifier les auteurs de ces crimes ». Boudalia a mis en avant le « rôle du laboratoire central de la police scientifique et technique d'Alger ainsi et des laboratoires régionaux de Constantine et Oran dotés de moyens technologiques de pointe ». Il a salué, dans ce contexte, « l'intérêt accordé par la DGSN aux laboratoires de la police scientifique en les dotant des technologies de pointe ».