Désormais, les résolutions des homicides ne sont plus devenues des devinettes. La technologie est la nouvelle ennemie des criminels, un bras efficace pour la police judiciaire. Les affaires d'homicide volontaire ont pris de l'ampleur durant le mois sacré. Les unités de la police judiciaire ont procédé à l'arrestation de 23 personnes impliquées dans 17 affaires d'homicides volontaires perpétrés pendant le Ramadhan, ces affaires ont été élucidées grâce à l'ADN, selon un communiqué de la Dgsn. La Dgsn indique dans son communiqué rendu public hier, que plusieurs affaires de meurtre et autres crimes ont été résolues grâce au recours aux tests ADN et autres technologies désormais au service de la lutte contre la criminalité. «23 personnes ont été arrêtées par les services de la Sûreté nationale depuis le début du mois de Ramadhan», indique le même document en étalant que les services de la police judiciaire de la Sûreté nationale ont enregistré durant les trois semaines du mois de Ramadhan 17 homicides dont 6 volontaires et 11 liés à des coups et blessures volontaires causant la mort. «Grâce à des moyens et techniques scientifiques modernes en matière d'investigations et d'analyses criminalistiques, les mêmes services ont pu en un temps record arrêter 23 personnes qui ont été placées en détention préventive», ajoute le communiqué. «Les résultats positifs réalisés par la police sur le terrain dénotent l'efficacité des plans sécuritaires arrêtés par le commandement de la Sûreté nationale», a déclaré le commissaire divisionnaire, Djilali Boudalia, directeur de la communication et des relations publiques à la direction générale de la Sûreté nationale. Les moyens scientifiques et techniques déployés par le commandement de la Sûreté nationale, à l'instar de l'équipement du laboratoire de la police scientifique et technique ont permis de résoudre ces crimes, «les résultats mettent également en relief le rôle important du numéro vert 1548 et celui des secours 17 dans la «coopération sécuritaire entre le citoyen et la police pour préserver la vie des personnes et leurs biens», a ajouté M.Boudalia.