Les criminels n'ont qu'à bien se tenir La technologie est la nouvelle arme efficace de la police judiciaire algérienne. Les affaires d'homicide volontaire ont pris de l'ampleur au cours de ces dernières années. Les unités de la police judiciaire ont procédé à l'arrestation de 25 personnes impliquées dans 14 affaires d'homicides volontaires perpétrés en février 2013 et élucidés grâce à l'ADN, selon un communiqué de la Dgsn. «Grâce à une technologie de plus en plus sophistiquée, les enquêteurs de la direction générale de la sûreté nationale (Dgsn) ont mené des enquêtes plus efficaces qui leur ont permis de résoudre le plus grand nombre d'affaires», déclare le commissaire divisionnaire, Djilali Boudalia, directeur de la communication et des relations publiques à la direction générale de la Sûreté nationale. La Dgsn indique dans son communiqué rendu public hier, que plusieurs affaires de meurtre et autres crimes ont été résolues grâce au recours aux tests ADN et autres technologies désormais au service de la lutte contre la criminalité. «Grâce aux nouvelles méthodes technologiques et scientifiques les plus avancées, les services de la police judiciaire ont résolu 12 affaires de meurtre et deux affaires de coups et blessures ayant provoqué le décès durant le mois dernier». La direction générale de la Sûreté nationale ajoute que «ces affaires ont été résolues grâce au recours aux nouvelles technologies et sciences, dont les empreintes digitales et les tests ADN». «Il a été enregistré 14 homicides volontaires en février 2013 dans le territoire national. Les enquêtes menées avec le recours à ces technologies et sciences ont permis la résolution de ces affaires et l'arrestation de 25 personnes et leur présentation au parquet», selon la même source sécuritaire. Durant la même période, deux affaires de coups et blessures ont été enregistrées ayant provoqué la mort, suivies de l'arrestation de deux personnes qui ont été présentées au parquet, souligne le même document. «Selon les statistiques, toutes ces affaires ont été résolues, ce qui donne un taux de résolution de 100%», indique la même source. «Les personnes impliquées dans des affaires d'homicide volontaire recourent à des subterfuges pour effacer les traces des crimes et fuir leur responsabilité pénale», déclare le commissaire divisionnaire Boudalia, précisant que «les moyens scientifiques et techniques déployés par le commandement de la Sûreté nationale, à l'instar de l'équipement du laboratoire de la police scientifique et technique ont permis de résoudre ces crimes». Par ailleurs, il appelle les citoyens à coopérer avec les services de sécurité dans la lutte contre le crime, en appelant la ligne de police secours (17) et le numéro vert 1548.