Le recours à une technologie de plus en plus sophistiquée permet aux enquêteurs de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) de mener des investigations plus efficaces et de résoudre le plus grand nombre d'affaires possibles. LaDGSN l'explique dans un communiqué rendu public hier sur des affaires de meurtre et autres crimes, résolues grâce au recours aux tests ADN et autres technologies désormais au service de la lutte contre la criminalité. «Nouvelle technologie, nouvelle arme de la police algérienne», a annoncé la DGSN dans son communiqué. La DGSN a annoncé, dans son communiqué, que «les équipes de la police judiciaire de la sûreté nationale ont pu, grâce aux outils technologiques et scientifiques les plus avancés, résoudre des affaires de meurtre et de coups et blessures ayant provoqué de décès». La direction générale de la sûreté nationale ajoute que «ces affaires ont été résolues grâce au recours aux nouvelles technologies et sciences, dont les empreintes digitales et les tests ADN». «Le recours à ces technologies et sciences a permis de résoudre 17 affaires de ce genre en décembre 2012 au niveau national et dans les zones relevant de la Direction générale de la sûreté nationale», a annoncé la DGSN dans son communiqué. «Il a été enregistré huit homicides volontaires en décembre 2012 dans 12 wilayas. Les enquêtes menées avec le recours à ces technologies et sciences a permis la résolution de ces affaires et l'arrestation de huit personnes et leur présentation au parquet», selon le communiqué de la DGSN. «Durant la même période, neuf affaires de coups et blessures ont été enregistrées ayant provoqué décès, suivies de l'arrestation de 9 personnes qui ont été présentées au parquet», ajoute la DGSN. «Selon les statistiques, toutes ces affaires ont été résolues, ce qui donne un taux de résolution de 100%», écrit la Direction générale de la sûreté nationale dans son communiqué. «Les personnes impliquées dans des affaires d'homicide volontaire recourent à des subterfuges pour effacer les traces des crimes et fuir leur responsabilité pénale», a déclaré le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, directeur de la communication et des relations publiques à la Direction générale de la sûreté nationale. «Mais les moyens scientifiques et techniques déployés par le commandement de la sûreté nationale, à l'instar de l'équipement du laboratoire de la police scientifique et technique ont permis de résoudre ces crimes», a ajouté Djilali Boudalia, qui a appelé les citoyens à «coopérer avec les services de sécurité dans la lutte contre le crime, en appelant la ligne de police secours (17) et le numéro vert 1548».