Lors de sa récente sortie dans les différents chantiers des infrastructures devant accueillir la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe 2015 », le wali, Hocine Ouadah, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour critiquer certaines entreprises qui connaissent d'importants retards dans l'exécution de leurs projets.Le projet d'aménagement de la place Ahmed-Bey, située en plein centre-ville, à la Brèche, n'est pas encore sorti de terre, après une deuxième année de retard. Et l'entreprise de réalisation aura beaucoup de mal à terminer les travaux après que la proposition de réaliser un parking souterrain fut annulée, idem pour le revêtement en béton imprimé de la place, ainsi que la construction d'un jet d'eau et d'un grand panneau électronique, projets dont les études doivent toutes être corrigées. Par ailleurs, le pavillon des expositions, à Aïn El Bey, connaît, lui aussi, un retard considérable, à moins d'une année de l'inauguration de la manifestation, les travaux de ce bâtiment qui occupera une superficie de plus de 7.000 m2, n'ont pas démarré en raison, semble-t-il, d'un problème administratif opposant la Dlep et le bureau d'études. Les projets de réhabilitation de la Medersa, du palais Malek-Haddad, et la reconversion du bâtiment Monoprix en une galerie d'art, sont également loin d'être achevés, et le wali ordonna, à ce titre, d'accélérer la cadence et de régler toutes les contraintes administratives. Quant à la maison de la culture El-Khalifa, un architecte n'a pas hésité à intervenir lors de la visite du wali pour critiquer sa réhabilitation et son architecture qui, selon lui, ne représentent nullement l'architecture arabe, ajoutant que c'est un projet spéculatif fait à la va-vite.Le seul point positif à noter est la salle de spectacles de 3.000 places d'Aïn El Bey, confiée à une entreprise chinoise. Elle sera réceptionnée bien avant les délais, c'est-à-dire début 2014 selon nos informations