Au mois de novembre dernier, le site de l'hebdomadaire français lexpress.fr a repris le rapport annuel de l'observatoire de la déontologie de l'information en le qualifiant d'« assez accablant sur les pratiques en cours dans les médias.Le rapport se base sur un constat conforté par une étude effectéue en janvier 2013 indiquant que « les Français continuent de ne pas faire confiance à leurs médias - que dans l'ensemble ils ne croient plus - ni à ceux qui y travaillent - qu'ils soupçonnent majoritairement de relations incestueuses avec l'argent et le pouvoir. » Cette image aurait pour origine, selon les auteurs de l'étude, plusieurs raisons, dont l'une des plus soulignées est le manque de précision et de vérification dans de nombreuses informations rapportées alors qu'elles étaient totalement infondées. Et le site de rapporter trois cas de nouvelles diffusées par des organes d'information français sans aucune vérification préalable. Partant des histoires rapportées, le site de l'hebdomadaire français pointe « le poids croissant d'Internet et de ses canaux de diffusion particuliers, et celui des lobbies, qu'à L'Express nous appelons légions et qui créent et colportent les ragots avec une efficacité décuplée par les réseaux sociaux. » Pour l'Observatoire de la déontologie de l'information, « Internet est globalement le Grand Satan de l'information du XXIe siècle - c'est exagéré, mais à peine ». Ce qui laisse le site lexpress.fr suggérer que « plus on connaît Internet et plus on en maîtrise les rouages, moins on se laisse piéger par les groupes de pression organisés comme par les escrocs. » Pour ultime recommandation les auteurs du rapport soulignent que « le grand nombre des internautes, leur sagacité, leur réactivité et leur diversité imposent [aux journalistes] une rigueur et une vigilance renouvelées ».