Pour ces responsables le doute n'est pas permis quant aux auteurs de l'assassinat des moines : c'est le GIA. Ils s'interrogent, par ailleurs, pourquoi cette affaire refait surface aujourd'hui,13 ans après les faits. Pour ces responsables le doute n'est pas permis quant aux auteurs de l'assassinat des moines : c'est le GIA. Ils s'interrogent, par ailleurs, pourquoi cette affaire refait surface aujourd'hui,13 ans après les faits. La fabulation du général Buchwalter, ex-attaché à la Défense à l'ambassade de France à Alger, sur la responsabilité de la mort des 7 moines de Tibhirine (Médéa), a été battue en brèche par l'ancien ministre français des Affaires étrangères, Hervé de Charrette, en poste à l'époque des faits, il y a treize ans. « Les services spécialisés français ont authentifié les revendications du GIA. C'est-à-dire qu'ils ont affirmé, après étude et examen, que c'est bien le GIA qui a sorti ces revendications », a-t-il déclaré, lundi soir, dans une émission de la chaîne de télévision Canal Algérie. «Je n'impute à aucune autorité algérienne d'avoir trempé dans tout cela et je crois personnellement que c'est bien le GIA qui en est le responsable», a encore affirmé de Charrette, s'interrogeant sur les raisons qui font que « cette affaire revient à la surface, aujourd'hui, 13 ans après, alors qu'en réalité, on ne voit aucune raison particulière de le faire ». L'ancien chef de la diplomatie française a « du mal à comprendre le sens de l'enquête judiciaire, qui vient d'être déclenchée en France sur le sujet, dans la mesure où tous les événements se sont passés en Algérie », et s'interroge encore sur l'intérêt qu'il a à faire « ressortir aujourd'hui des affaires qui sont de nature à troubler les relations algéro-françaises». Un autre désaveu du général le même jour et à quelques heures d'intervalle, est venu de la bouche du ministre français de la Défense Hervé Morin. «Aucune note de l'ex-attaché militaire français en Algérie sur le massacre des moines de Tibhirine n'a encore été retrouvée par le ministère de la Défense», a-t-il affirmé sur les ondes de radio RTL, expliquant qu'il «a eu une note hier (lundi) disant on n'a toujours pas retrouvé cette note ». «Introuvable» pour le moment. Hervé Morin, suggère que cette la note en question, « n'a pas été transmise au Quai d'Orsay » au moment des faits, Pour le ministre, « il n'y a aucune raison qu'on aille cacher une analyse faite par un attaché de Défense qui était en poste en Algérie ». Hier, c'était à Charles Millon, ministre français de la Défense à l'époque du massacre des moines de Tibhirine en Algérie, d'affirmer, dans des déclarations rapportées par le site internet lexpress.fr, « n'avoir jamais été informé » d'une note de l'ex-attaché militaire français dans ce pays sur le sort des religieux. Enfonçant le clou, l'ancien ministre français de la Défense, assure ne pas «connaître le général Buchwalter», dont le nom, lui est «même inconnu», et s'étonne que «cette affaire ressorte maintenant», doutant même que le général ait établi un rapport. « S'il a fait un rapport, il n'est jamais remonté jusqu'à moi. (...) On ne m'a jamais parlé d'une bavure de l'armée algérienne », a-t-il déclaré. M. C. et S. B. La fabulation du général Buchwalter, ex-attaché à la Défense à l'ambassade de France à Alger, sur la responsabilité de la mort des 7 moines de Tibhirine (Médéa), a été battue en brèche par l'ancien ministre français des Affaires étrangères, Hervé de Charrette, en poste à l'époque des faits, il y a treize ans. « Les services spécialisés français ont authentifié les revendications du GIA. C'est-à-dire qu'ils ont affirmé, après étude et examen, que c'est bien le GIA qui a sorti ces revendications », a-t-il déclaré, lundi soir, dans une émission de la chaîne de télévision Canal Algérie. «Je n'impute à aucune autorité algérienne d'avoir trempé dans tout cela et je crois personnellement que c'est bien le GIA qui en est le responsable», a encore affirmé de Charrette, s'interrogeant sur les raisons qui font que « cette affaire revient à la surface, aujourd'hui, 13 ans après, alors qu'en réalité, on ne voit aucune raison particulière de le faire ». L'ancien chef de la diplomatie française a « du mal à comprendre le sens de l'enquête judiciaire, qui vient d'être déclenchée en France sur le sujet, dans la mesure où tous les événements se sont passés en Algérie », et s'interroge encore sur l'intérêt qu'il a à faire « ressortir aujourd'hui des affaires qui sont de nature à troubler les relations algéro-françaises». Un autre désaveu du général le même jour et à quelques heures d'intervalle, est venu de la bouche du ministre français de la Défense Hervé Morin. «Aucune note de l'ex-attaché militaire français en Algérie sur le massacre des moines de Tibhirine n'a encore été retrouvée par le ministère de la Défense», a-t-il affirmé sur les ondes de radio RTL, expliquant qu'il «a eu une note hier (lundi) disant on n'a toujours pas retrouvé cette note ». «Introuvable» pour le moment. Hervé Morin, suggère que cette la note en question, « n'a pas été transmise au Quai d'Orsay » au moment des faits, Pour le ministre, « il n'y a aucune raison qu'on aille cacher une analyse faite par un attaché de Défense qui était en poste en Algérie ». Hier, c'était à Charles Millon, ministre français de la Défense à l'époque du massacre des moines de Tibhirine en Algérie, d'affirmer, dans des déclarations rapportées par le site internet lexpress.fr, « n'avoir jamais été informé » d'une note de l'ex-attaché militaire français dans ce pays sur le sort des religieux. Enfonçant le clou, l'ancien ministre français de la Défense, assure ne pas «connaître le général Buchwalter», dont le nom, lui est «même inconnu», et s'étonne que «cette affaire ressorte maintenant», doutant même que le général ait établi un rapport. « S'il a fait un rapport, il n'est jamais remonté jusqu'à moi. (...) On ne m'a jamais parlé d'une bavure de l'armée algérienne », a-t-il déclaré. M. C. et S. B.