La demande en foncier industriel en Algérie a enregistré en 2013 un boom estimé à 40% sur un an, encouragée notamment par les mesures de soutien à l'investissement prises par les pouvoirs publics, selon l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref). Le nombre des demandes traitées par le Comité d'assistance à la localisation et la promotion des investissements et de la régulation du foncier (Calpiref) pour l'exercice 2013 a atteint 3.851 dossiers, soit une augmentation de 40% par rapport à 2012, précise l'Aniref. La conjoncture liée à l'investissement a été marquée par les mesures prises par les lois de finances dont l'objectif principal est de favoriser la production nationale. « Bien que le contexte économique demeure peu propice au secteur industriel, les investisseurs anticipent positivement en s'engageant dans la création d'entreprises et l'investissement », explique l'Aniref. Par rapport à l'année de base (2008), le prix moyen est en augmentation de 20 points, soit 7,2% par an, dénotant une tension persistante sur les prix. Le foncier public mis en concession joue, cependant, un rôle de modération. Selon l'Aniref, les concessions du foncier relevant du domaine privé de l'Etat se développent, supplantant les cessions réalisées sur le foncier privé. L'indice d'évolution annuelle des transactions du foncier économique était de 143 en 2013, soit une hausse de 43% par rapport à 2012.