Le président du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aïssa Belhadi, a plaidé, hier, à Alger, pour la constitutionnalisation du Conseil national économique et social (Cnes), lui permettant l'élargissement de ses prérogatives au suivi et à l'évaluation périodique des politiques publiques. S'exprimant à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, dans le cadre des consultations sur le projet de révision de la Constitution, Belhadi a plaidé en faveur de la constitutionnalisation du Cnes dans la nouvelle Constitution, lui permettant l'élargissement de ses prérogatives au suivi et à l'évaluation périodique des politiques publiques. S'agissant du volet politique, Belhadi a proposé le partage de certaines prérogatives du président de la République par le chef de gouvernement dans l'exercice du pouvoir, plaidant, dans ce cadre, pour un mandat présidentiel de cinq, renouvelable une seule fois, pour garantir le principe de l'alternance au pouvoir. Belhadi a proposé la fourchette d'âge de 40 ans à 65 pour pouvoir prétendre à la responsabilité exécutive pour « plus d'efficacité » dans l'exécution des différentes tâches. Evoquant le projet de révision constitutionnelle dans son volet consacré au Conseil constitutionnel, Belhadi a indiqué avoir proposé de diminuer le nombre des cas de saisine de 70 au tiers ou au quart. Le 15 mai dernier, la présidence de la République avait adressé des invitations à 150 partenaires constitués, notamment de partis politiques, organisations et associations nationales, représentants de diverses corporations, en vertu de la décision du président Bouteflika, prise le 7 mai dernier, en Conseil des ministres. Les invitations ont été acceptées par 30 personnalités sur 36 destinataires, 52 partis politiques sur 64 invités, toutes les organisations et associations nationales destinataires d'une invitation et les 12 professeurs d'université sollicités.